Gwynne Shotwell, président de SpaceX, est montée au créneau pour défendre Elon Musk, lequel a multiplié les frasques ces dernières semaines.

Si on se penche sur les dernières semaines d’Elon Musk, on se rend compte qu’elles n’ont pas été de tout repos. Présent sur tous les fronts, stressé par les enjeux financiers qui pèsent sur Tesla, le milliardaire a enchaîné les frasques et défrayé la chronique. Entre ses insultes aux journalistes, le joint qu’il a fumé en interview, sa réappropriation d’un mème Hitler ou encore ses attaques répétées à l’article d’un sauveteur, l’intéressé a donné du grain à moudre à ses détracteurs.

Toutefois, dans ce barnum médiatique, Elon Musk pourra toujours compter sur le soutien de Gwynne Shotwell, présidente de SpaceX, entreprise spatiale qu’il a fondée. Elle a effectivement pris sa défense à l’occasion d’une conférence tenue durant la World Satellite Business Week organisée cette semaine à Paris.

Dublin, Wednesday 31th October 2013: Pictured at the The Web Summit 2013, RDS. Photo by Dan Taylor/Heisenberg Media

Dublin, Wednesday 31th October 2013: Pictured at the The Web Summit 2013, RDS. Photo by Dan Taylor/Heisenberg Media

Elon Musk, « un homme brillant »

Citée par nos confrères de Bloomberg le 11 septembre 2018, Gwynne Shotwell n’a pas peur de qualifier Elon Musk d’« homme brillant. » Elle argumente, « Il n’a jamais été aussi lucide et compétent. J’aimerais que les gens se concentrent moins sur les choses insignifiantes. » Pour elle, le comportement d’Elon Musk n’aura aucun impact sur les performances de SpaceX ou la capacité de l’entreprise à signer des contrats. « Regardez ce que les entreprises d’Elon font et concentrez-vous là-dessus. Pas sur ce qu’il fait de son temps libre », appuie-t-elle. 

Gwynne Shotwell a raison sur plusieurs points. Oui, Elon Musk est un homme brillant. Après tout, on devient rarement milliardaire par hasard. Oui, Elon Musk a le droit de faire ce qu’il veut pour décompresser. Mais toujours est-il qu’un personnage aussi exposé que lui doit surveiller le moindre de ses faits et gestes. Qu’il le veuille ou non, il est surveillé, et de nombreuses personnes dépendent de lui.

Par ailleurs, Gwynne Shotwell se trompe de termes quand elle emploie l’expression « choses insignifiantes. » Car, jusqu’à preuve du contraire, accuser quelqu’un d’être « pédophile » sans aucune preuve n’est en rien insignifiant…

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