Avec un peu de créativité et une bonne dose de débrouillardise, les internautes savent se montrer très imaginatifs. Tel est le cas de Paweł Zadrożniak, qui a trouvé une façon de donner une seconde vie à un vieux périphérique informatique que les moins de 20 ans n’ont probablement pas vraiment côtoyé : le lecteur de disquette. C’est ainsi qu’est né le Floppotron.
Pour le dire simplement, le Floppotron a consisté à relier plusieurs lecteurs de disques entre eux et à synchroniser leur fonctionnement de manière à reprendre de grands thèmes musicaux, comme le générique de Friends, celui de Supercopter, Thunderstruck d’AC/DC, Let it Be des Beatles ou encore le thème de James Bond. Une chaîne sur YouTube permet de découvrir les adaptations qui ont été réalisées.
« Chaque appareil équipé d’un moteur électrique est capable de générer un son. Les scanners et les lecteurs de disquettes utilisent des moteurs pas-à-pas pour déplacer la tête avec des capteurs qui balaient l’image ou effectuent des opérations de lecture / écriture sur un disque magnétique. Le bruit généré par un moteur dépend de la vitesse d’avancement », explique Paweł Zadrożniak sur son blog.
« Plus la fréquence est élevée, plus le ton l’est. Les disques durs utilisent un aimant et une bobine pour incliner la tête. Lorsque la tension est fournie assez longtemps, la tête accélère et frappe la borne, ce qui produit le son ‘tambour frappé’. La bobine de tête de disque peut aussi être utilisée comme haut-parleur pour jouer des sons ou même de la musique, mais… ce serait trop facile et trop évident », ajoute-t-il.
Des disquettes mais pas seulement
Vous l’aurez compris, si le lecteur de disquettes est « l’instrument » central du projet, d’autres périphériques sont utilisés : les disques durs et les scanners. Côté technique, il est expliqué que chaque colonne de huit lecteurs de disquettes est reliée à un contrôleur à huit canaux construit sur un microcontrôleur ATMega16. Par exemple, huit colonnes peuvent être mobilisées, avec huit disques durs et deux scanners.
Il précise qu’ « un seul contrôleur agit comme une seule voix avec la simulation d’enveloppe – plus le volume est élevé, plus le nombre de lecteurs joués est important. Cela permet de réaliser des formes de type ADSR et de simuler un instrument de musique, comme un piano (décroissance exponentielle) ou un instrument à cordes (sinus, « vibrato ») ». Le résultat est remarquable.
Voici quelques exemples de ses réalisations ci-dessous :
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