Elon Musk n’a pas l’intention de quitter Twitter, et il le fait savoir. Dans une interview accordée au site tech Recode publiée le 2 novembre 2018, il a témoigné de son attachement au réseau social qui lui a pourtant causé de nombreux tracas ces derniers mois.
« Certaines personnes expriment leur personnalité avec leur coiffure, moi j’utilise Twitter », a notamment asséné le patron de Tesla et SpaceX, deux des entreprises les plus en vogue de l’écosystème tech mondial.
« Les gens adorent. »
Sur Twitter, Musk est suivi par 23,5 millions d’internautes, dont un très grand nombre de fans qui répondent positivement à ses messages, même les plus simples. L’un des plus populaires, comme le mentionne fièrement Musk au cours de son interview, est constitué de deux mots et un emoji cœur : « Mais c’est un ‘i ‘minuscule, un cœur noir et le mot ‘anime’. Les gens adorent. » Le milliardaire multiplie donc les messages laconiques de la sorte, certain que ce sont ceux qui rencontrent la plus grande popularité.
Son utilisation de la plateforme lui a causé de nombreux soucis. Le plus gros a poussé le gendarme boursier américain à l’attaquer en justice à cause d’un message qui sous-entendait qu’il pensait à retirer Tesla de la cotation boursière. Cette information capitale a coûté la présidence de Tesla à Musk, ainsi que deux fois 20 millions de dollars d’amende.
Mais ce n’est pas pour autant que le milliardaire a décidé de changer son comportement sur Twitter, qui affirme qu’il continuera à l’utiliser de la même manière, sauf si « cela concerne quelque chose qui pourrait créer un bouleversement conséquent durant les heures d’ouvertures de la bourse, c’est tout. »
« Il y a les bons journalistes et les mauvais journalistes »
Elon Musk a pourtant causé d’autres problèmes via Twitter, notamment en accusant sans aucun preuve un sauveteur d’être un « pédophile » — des propos qu’il a réitérés à plusieurs reprises.
Auprès de Recode, Musk réaffirme aussi que sa « considération pour les journalistes a beaucoup baissé », notamment à cause de gros titres qu’il trouve mensongers — comme un article du Wall Street Journal sur une enquête en cours du FBI à propos de Tesla. « Il y a les bons journalistes et les mauvais journalistes », assène-t-il.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !