Disponible depuis bientôt trois ans sur la version de bureau de navigateur, le réseau privé virtuel (VPN) d’Opera fera prochainement son entrée sur mobile. C’est ce qu’a annoncé l’équipe technique le 7 février dans un billet de blog. La fonctionnalité est pour le moment accessible aux bêta testeurs ; elle sera proposée ultérieurement à l’ensemble des usagers, dès que les derniers tests seront achevés.
Grâce aux VPN, les internautes sont en mesure de rehausser significativement le degré de confidentialité lorsqu’ils surfent sur Internet. En effet, ces réseaux servent à faire passer les communications par des serveurs jouant le rôle d’intermédiaires entre les internautes et les sites visités (ou les applications utilisées). Ces serveurs peuvent aussi bien se trouver dans le même pays que l’internaute ou à l’étranger.
En passant par un VPN, qui assure la plupart du temps un chiffrement des échanges (qui s’ajoute aux liaisons sécurisées HTTPS qui sont établies entre l’internaute et le site), il est ainsi possible de renforcer son anonymat et de masquer son origine géographique, ce qui est parfois bien utile pour accéder à des contenus bloqués dans le pays dans lequel l’on se trouve.
Gratuit, illimité et sans inscription
Opera explique que son VPN cumule trois avantages : il est gratuit, sans restriction et sans inscription. Sans ces journaux d’activité, explique Opera, cela veut dire « que nous ne collecterons aucune information qui transite par les serveurs du réseau. Vos données personnelles seront ainsi protégées contre les intrus lorsque vous êtes connecté à un réseau Wi-Fi public ».
Dans son billet de blog, la société ne précise pas comment est financée cette option. Cependant, lors du lancement du service pour la version de bureau, en 2016, on apprenait que l’outil était fourni par la société SurfEasy, une filiale d’Opera basée au Canada qui, d’ordinaire, facture l’accès aux VPN, entre 6,49 et 11,99 dollars par mois, en fonction des avantages désirés.
Opera est le seul grand navigateur web à proposer une telle fonctionnalité, ce qui est un bon moyen de se démarquer de la concurrence. Son impact sur sa popularité auprès du grand public reste par contre assez incertaine : l’arrivée du VPN sur la version classique d’Opera n’a pas rebattu les cartes au point de permettre au logiciel de récupérer une part de marché significative.
Dans la compétition que se livrent les navigateurs web, Opera est en effet à la peine. Il est très largement distancé par Google Chrome, Edge / Internet Explorer, Mozilla Firefox et Apple Safari, que ce soit sur le bureau ou sur mobile. Sa part de marché oscille entre 1,2 % et 1,6 %, selon le segment considéré, là où ses rivaux directs sont en général deux fois plus répandus.
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