On commence à en prendre l’habitude, ce n’est pas la première fois qu’un album d’un artiste se retrouve partagé sur les réseaux P2P avant même sa sortie officielle chez les discaires. Mais cette fois il semble bien que les majors soient les gagnants de la partie avec l’album « Escapology » de Robbie Williams…

En effet, selon l’agence de presse Reuters, la plupart des morceaux de l’album disponibles en téléchargement sur KaZaA et Morpheus (FastTrack et Gnutella) seraient des leurres. Dans certains cas, les morceaux commencent bien, puis le volume baisse progressivement vers la trentième seconde avant de s’arrêter; dans d’autre cas, le morceau est entier, mais sans son du tout…

EMI, qui édite l’album, s’est refusé à tout commentaire, mais il est certain qu’ils ne peuvent se permettre de trop perdre par le piratage, puisqu’ils ont signé le mois dernier un contrat de $126.000.000 (126 millions de dollars !) avec l’artiste.

Certains titres dont le single « Feel » sont disponibles en entier, mais certainement pour la simple raison qu’ils étaient déjà consultables sur le site officiel du chanteur. Mais rien, si ce n’est l’œuvre de groupes comme Retspan ou Overpeer (voir nos articles sur le sujet), n’explique la présence de ces fakes sur les réseaux. Wayne Rosso, le directeur de Grokster (un client FastTrack), explique ainsi qu’un tiers environ des fichiers musicaux aujourd’hui disponibles sur les gros réseaux de P2P seraient des fakes commandés par les majors à des sociétés spécialisées.

Elles espèrent ainsi décourager les utilisateurs de pirater leurs disques, et les inciter à acheter l’album.

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