Vous aviez manqué l’an dernier le cours en ligne dispensé par le personnel de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA) sur la protection de la vie privée dans le monde numérique ? Haut les cœurs ! La formation en ligne et ouverte à tous (ce que l’on appelle un MOOC, pour « massive open online course ») fait son retour. L’enseignement sera dispensé jusqu’au 30 juillet 2019.
Comme en 2018, aucun pré-requis n’est demandé. Il s’agit surtout de s’adresser au plus grand nombre. De ce fait, les personnes déjà sensibilisées à cet enjeu de confidentialité ou qui passées expertes dans ce domaine risquent de ne pas forcément en tirer grand chose. Notez toutefois que si vous avez suivi la toute première session de 2018, il peut être utile de suivre la nouvelle édition.
En effet, depuis la sortie du cours de l’INRIA, une mise à jour du contenu du cours a été réalisée au mois de novembre, pour la deuxième session. Le nouveau plan a été repris pour l’édition actuelle. Deux nouveaux modules ont été ajoutés : le premier sur la navigation et traçage sur le web, le second sur la consommation et la vie privée. Ils viennent compléter les quatre modules déjà en place.
Ceux-ci portent sur les données personnelles et la législation qui y est rattachée, la protection de ses données et de son identité numérique, la gestion de la vie privée dans le cadre de l’usage d’un smartphone et la protection de sa correspondance électronique quand on échange du courrier. Selon les auteurs du MOOC, il faut compter environ deux heures de travail par semaine.
Depuis le début du projet, le MOOC compte une équipe enseignante renforcée avec l’arrivée de Nataliia Bielova, qui est chargée de recherche au sein de l’équipe INDES au centre INRIA Sophia Antipolis. Elle rejoint ainsi Cédric Lauradoux et Vincent Roca, deux autres chargés de recherche qui officient au sein de l’équipe Privatics.
À la fin, divers objectifs devront en théorie avoir été atteints : la prise de conscience que l’on produit des données en utilisant une technologie (les programmes informatiques en ont besoin pour traduire les actions de l’usager), une meilleure connaissance sur la variété des données que l’on peut produire et les droits existants en matière de vie privée, et une meilleure information sur la façon de se protéger.
Tout cela, explique l’INRIA, dans l’idée que chacun et chacune ait un usage « éclairé et raisonné » du numérique.
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