Vous cherchez un emploi et passez votre vie sur Twitter à raconter des blagues (plus ou moins) drôles ? Le réseau social a un job pour vous. D’après une petite annonce publiée en ligne, Il recherche une personne pour occuper le poste de « twitto en chef », a repéré The Verge mardi 28 mai.
Quelles qualifications sont demandées ?
Ce poste est basé à San Francisco, New York, ou n’importe quel bureau de Twitter aux États-Unis, prévient l’annonce. Il consiste tout simplement à alimenter le compte officiel @Twitter. « Vous donnerez une idée de qui nous sommes et ce que nous faisons, et parlerez aux gens sur [la plateforme]. Ce n’est pas grand-chose », ironise (ou pas) l’entreprise, avant d’ajouter qu’il faudra aussi donner les directions à prendre à l’équipe éditoriale et diriger une équipe de community managers.
Les compétences nécessaires sont assez simples : il faut connaître « la culture de Twitter » et « la culture en général » (entendue au sens de l’actualité). Le candidat ou la candidate doit être « obsédé par le fait de créer des communautés » et plutôt douée pour tweeter. Pour le prouver, il faudra montrer que l’on a été influent à un moment dans sa vie : soit avec ses propres tweets, soit avec le compte d’une marque pour laquelle on a travaillé.
Une ligne éditoriale de chatons et mèmes
Le compte officiel de Twitter a une ligne éditoriale bien à lui. Il repose globalement sur deux idées directrices : les photos de chatons mignons et les incitations non dissimulées à faire réagir les internautes, sur tout et n’importe quoi.
Twitter demande ainsi de publier un emoji que l’on n’a jamais utilisé, de dire bonjour à un inconnu, ou se contente parfois de mèmes ou publications énigmatiques dont on ne saisit pas trop le sens. Cela fonctionne visiblement puisqu’à chaque tweet, ce sont des milliers voire des dizaines de milliers de likes et retweets qui pleuvent.
Pour Twitter, ce compte est un double avantageux. D’un côté, il génère ce qu’on appelle de l’engagement, c’est-à-dire des réactions de la part des internautes. Cela rend le réseau social plus vivant en apparence et donc, cela donne envie d’y retourner.
Aussi, cette image joviale et bon-enfant tend à faire oublier quelques problématiques que rencontre Twitter… par exemple les tweets pas toujours bien choisis de son CEO, Jack Dorsey. En décembre, il avait fait la promotion du tourisme au Myanmar, un pays où un génocide a lieu.
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