Que reste-t-il à dire sur Stadia ? Depuis la conférence dédiée début juin, de nombreuses informations ont été distillées sur le futur service de jeu vidéo en streaming de Google. On sait quand la plateforme sera lancée en France, ainsi que la qualité de la connexion qu’il faudra avoir pour jouer dans de bonnes conditions. On devine même dès à présent les limites du cloud gaming made in Google.
Ce qui a moins été mis en avant, ce sont les raisons qui ont amené Google à baptiser ce service « Stadia ». Ce n’est certes pas l’information la plus capitale pour le joueur, qui sera surtout préoccupé par le prix du service et la ludothèque proposée, mais l’étude d’un nom peut s’avérer parfois tout à fait éclairante sur ce que cherche à accomplir son entreprise.
Voilà donc ce que l’on peut dire et ce que Google a dit sur Stadia.
Stadia, le stade du monde virtuel
En premier lieu, il faut savoir que « stadia » n’est pas un terme complètement inventé. C’est un terme latin, le pluriel de « stadium », c’est-à-dire « stade » en français. Et c’est tout à fait assumé par Google. Dans sa toute première vidéo de présentation, diffusée en mars lors de la Game Developers Conference, le propos de l’entreprise américaine s’est concentré sur ces lieux de rencontre entre les joueurs et les spectateurs.
« Depuis la nuit des temps, les jeux nous ont rapprochés. […] Nous avons construit des stades pour rassembler toutes sortes de spectacles, de gloires, de tragédies, d’apparat, de communautés, de rivalités et d’émerveillements », clame la vidéo en faisant défiler des images historiques, jusqu’à ce que s’ouvre l’ère contemporaine et, surtout, émerge un tout nouveau loisir : le jeu vidéo.
https://www.youtube.com/watch?v=AffodEEF4ho&feature=youtu.be
« En quelques milliers d’années, nos jeux ont certes changé, mais notre besoin de nous rassembler demeure », poursuit Google. Avant d’expliquer pourquoi Stadia voit le jour : « Cette nouvelle ère du jeu a besoin d’un nouvel endroit pour se rassembler. Un endroit où tout ce dont vous rêvez peut être construit ». En somme, Google Stadia doit devenir le lieu de rencontre privilégié des communautés virtuelles.
Concrètement, cette dimension communautaire se traduira par la mise en relation des joueurs, mais aussi les vidéastes et les personnes qui les suivent régulièrement ou de temps à autre. Ainsi, le service aura des liens resserrés avec YouTube, ainsi que des outils de réseautage social dédiés. C’est de cette façon que l’entreprise va traduire concrètement cette notion au cœur de son identité.
Cette référence au stade se limite toutefois au nom du service. Le logo, lui, part sur tout autre chose, un « s » stylisé, la première lettre de Stadia. C’est aussi peut-être une façon d’évoquer la nature fondamentale du service, à savoir un service d’accès à distance à une plateforme depuis laquelle les parties arrivent au joueur par Internet. Car le logo de Stadia évoque celui du Wi-Fi.
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