Les réseaux mobiles pourront se partager une nouvelle bande de fréquences à partir du 1er janvier 2023, afin de développer la 5G sur le territoire. Mardi 11 juin, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a confirmé ses orientations pour la bande 1,5 GHz, dite bande L (1427 ‑ 1517 MHz), après une série de consultations publiques.
Actuellement, la bande L sert à certains ministères (Intérieur et Défense) ainsi que pour des liaisons point à point pour la collecte de réseaux mobiles ouverts, précise le régulateur des télécoms. Or, ses propriétés justifient de la mettre à disposition de l’ultra haut débit mobile, pour étendre non seulement la couverture générale du territoire, mais aussi pour mieux accéder à l’intérieur les bâtiments.
Dans ces conditions, les nouvelles autorisations ou les renouvellements des utilisations actuelles ne pourront pas avoir lieu au-delà du 31 décembre 2022. Cette date constituera l’échéance maximale pour faire sa demande ou prolonger une autorisation. Cette date limite s’inscrit dans un plan européen constituant, justement, à transférer la bande L à la 5G.
Plusieurs bandes éligibles à la 5G
Planifiée pour 2020 en France, l’arrivée de la 5G se fera d’abord sur une seule bande de fréquences (celle des 3,5 GHz), puisqu’il n’y a qu’elle qui est disponible tout de suite. Plus tard, d’autres segments du spectre électromagnétique seront mis à disposition de l’ultra haut débit mobile. C’est le cas de la bande 26 GHz, dont les spécificités sont cruciales pour la future génération des télécoms.
Outre ces trois bandes, plusieurs autres segments du spectre électromagnétique s’avèrent potentiellement éligibles à un emploi en 5G : c’est le cas des fréquences 700 et 800 MHz, de toutes les bandes déjà attribuées aux opérateurs pour faire de la 2G, 3G et 4G, ainsi que de certaines bandes de fréquences « hautes » au-delà de 31 GHz et jusqu’à 86 GHz (ce sont des bandes dites millimétriques).
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