Bruxelles passe à l’offensive sur le marché des chipsets. La Commission européenne vise Broadcom, une entreprise américaine suspectée d’abus de position dominante.

Broadcom se retrouve dans le collimateur de la Commission européenne. Mercredi 26 juin, l’entreprise américaine spécialisée dans les composants électroniques a reçu officiellement une communication des griefs — une liste de reproches, en somme — sur de possibles pratiques anticoncurrentielles sur le marché des chipsets pour les téléviseurs et les modems.

À l’origine de cette décision figure l’obtention par Bruxelles d’indications sur des stratégies d’exclusion des entreprises rivales : offre groupée de produits, utilisation de la propriété intellectuelle comme moyen de pression, dégradation de l’interopérabilité entre les produits de Broadcom et les autres, obligation d’achats dans son catalogue et mise en place de rabais et d’avantages dépendants de ces achats.

Margrethe Vestager

Margrethe Vestager.

Source : Radikale Venstre

Mesures provisoires annoncées

L’ouverture de cette procédure ne signifie pas que Broadcom est d’ores et déjà coupable d’abus. Au cours de l’enquête, la société aura la possibilité de répondre aux craintes de la Commission européenne et d’apporter tout élément qui permettrait de le disculper ou du moins, d’atténuer les sanctions qui pourraient être décidées en bout de course si les faits sont avérés.

Cela étant, la Commission prévoit malgré tout d’imposer des mesures provisoires, ce qui soutient l’idée que Broadcom est bien en infraction avec les règles européennes. Elles sont  faites « s’il existe à première vue une infraction aux règles de concurrence et si des mesures protectrices doivent être adoptées de toute urgence en raison du risque de préjudice grave et irréparable pour la concurrence ».

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