Les appareils photos des smartphones peuvent aujourd’hui être de très bonne qualité, si bien que l’on est parfois tenté d’imprimer ces clichés pour garder quelques souvenirs. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe de nombreuses imprimantes, portables ou non, prévues spécialement à cet effet. La mauvaise, c’est que peu nous ont vraiment séduits.
On vous détaille ici les points forts et les points faibles de chacune.
Pour information, tous les tests ont été effectués (sauf lorsque l’on précise le contraire) avec des photos prises par un iPhone XR, grâce à l’appareil photo 12 mégaapixels arrière. Mise à part le Printer Dock de Kodak, toutes les imprimantes sont reliées à notre smartphone via le système Bluetooth, et fonctionnent avec une application associée.
Nous avons aussi fait des tests en vidéo, disponibles sur la chaîne YouTube de Numerama.
La Zoemini de Canon
La Zoemini est une imprimante compacte, et probablement la meilleure de sa catégorie. Elle présente toutefois quelques petits inconvénients au niveau de l’impression.
Design, taille et poids
La Zoemini est légère et compacte, pratique à transporter en vacances. Le design est basique mais réussi et il respecte le même code couleur que beaucoup d’imprimantes pour smartphones, à savoir le blanc et rose cuivré — aussi appelé rose gold. Elle existe aussi en noir ou en blanc.
Elle est entièrement en plastique mais, peut-être grâce à un simple effet mat, elle semble visuellement plus solide que ses concurrentes et fait un peu moins « jouet ».
L’application mobile et la prise en main
L’installation des recharges papier est extrêmement simple, tout comme avec la Sprocket de HP : il suffit de soulever le haut de l’appareil, d’insérer les fiches, de refermer, et le tour est joué.
L’application est épurée mais très complète. C’est l’atout majeur de la Zoemini. Elle peut se connecter à nos réseaux sociaux, notamment Instagram et Facebook ou à une Dropbox, ce qui permet d’imprimer des photos qui ne sont pas stockées directement sur notre smartphone. Elle permet de personnaliser ces photos en ajoutant des filtres, des stickers, du texte ou des cadres aux designs plutôt réussis. On peut aussi découper chaque photo en 4 ou en 6 : une fois imprimées, il suffira de coller ensemble les mosaïques pour obtenir une grande image (attention toutefois aux séparations visibles et au prix que cela coûte, surtout avec 9 images…).
La qualité d’impression
Il n’y a pas besoin d’encre pour imprimer avec la Zoemini : elle est contenue directement dans le papier, grâce à une technologie de sublimation thermique appelée Zink. Il suffit de quelques secondes pour venir à bout de l’impression.
Les recharges font 5 x 7,6 cm. C’est à peu près identique pour la Sprocket et la Mini 2 de chez Kodak, présentées plus bas. Et attention : c’est très petit.
La qualité est globalement bonne. L’image est nette, même au niveau des détails. On aperçoit quelques pixels sur les surfaces planes de couleurs, mais pas autant que chez la Sprocket dont nous parlerons plus tard : il faut vraiment prendre une loupe pour l’apercevoir.
En revanche, la couleur est ratée. Notre image prise sous un grand soleil devient étrangement sombre à l’impression, ce qui gâche très clairement les coloris et la photo dans son ensemble. On le remarque surtout ici sur la cheminée la plus proche.
Le prix de l’appareil et des recharges
La Zoemini coûte 139 euros. Les recharges coûtent 11 euros pour 20 feuilles ou 26 euros pour 50 feuilles, soit environ 50 centimes la feuille. Ce prix est plus faible que celui de ses concurrents, qui proposent des recharges jusqu’au double.
Verdict
La Zoemini est très pratique à transporter et utiliser. Son application mobile offre de nombreuses possibilités de personnalisation et peut se connecter aux réseaux sociaux, les photos sont nettes, les recharges assez peu chères. Le principal inconvénient reste l’aspect sombre des photos, que l’on pourra parfois régler en ajustant la luminosité de l’image directement sur notre smartphone.
Note : 3,5/5
L’Instax mini LiPlay
L’Instax mini LiPlay est la dernière nouveauté d’Instax, la marque spécialisée dans les appareils de type Polaroid à petits prix. Comme la photo le montre, il ne s’agit cette fois pas d’une simple imprimante photo pour smartphone. L’objet fait aussi office d’appareil photo et même de micro… mais il ne faut pas s’attendre à une qualité formidable.
Design, taille et poids
L’Instax mini LiPlay que nous avons pu tester est (encore) un appareil rose gold. Il existe cependant d’autres coloris plus neutres disponibles : en noir avec détails roses dorés ou en « pierre blanche », un élégant blanc un peu tacheté.
Il s’agit d’un produit plutôt bon marché et, en conséquence, il fait un peu « jouet en plastique ». Il possède un écran et plus de boutons que les imprimantes classiques, puisqu’il s’agit aussi d’un appareil photo. L’insertion des recharges photo nous a donné un peu (beaucoup) de fil à retordre à cause d’un bourrage papier mais une fois que l’on a pris le coup de main, mettre et enlever la canette qui contient les feuilles devient un jeu d’enfant.
Attention, l’appareil est le plus petit des Instax mais il peut être difficile de le manier avec de petites mains. On le déconseillera pour un cadeau à un enfant. Ce sera en revanche parfait dès l’adolescence. Ses dimensions sont de 12 centimètres de longueur, 8 de hauteur et 3,5 d’épaisseur environ. Il pèse 255 grammes.
L’application mobile et la prise en main
L’appareil photo est facile à utiliser, ce qui est assez logique car il présente peu d’options et réglages. Il est aussi très simple de connecter l’appareil à son smartphone et d’utiliser l’application. On peut modifier les raccourcis de l’appareil photo depuis l’application, qui imprime nos images en quelques clics et peut même imprimer l’extrait d’une vidéo prise avec le mini LiPlay. On peut aussi y intégrer un QR code qui renverra en le scannant à un son que l’on aura enregistré en même temps que l’on prend la photo (bienvenue dans le futur).
La qualité d’impression
La première chose que l’on peut dire à propos de l’impression c’est que le format est différent des autres imprimantes. Il est fidèle à l’identité de marque d’Instax puisqu’il s’agit de petits polaroids. C’est très joli, notamment si vous comptez afficher les photos sur un mur ou en offrir, mais cela comporte aussi quelques inconvénients. Une photo classique sur smartphone devra être coupée sur les bords : les recharges papier font environ 8,5 cm par 5,5 mais l’image en elle-même ne s’étend que sur 6,2 par 4,6 cm. Aussi, le résultat est moins sympathique lorsque l’on souhaite imprimer un cliché horizontal. La grande bande blanche (il existe aussi des feuilles colorées ou noires) classique d’un polaroid apparaît sur un côté.
La qualité de l’image est bonne. La photo est nette, les contours sont fidèles à l’image d’origine. Les couleurs sont un peu moins saturées car l’appareil imprime avec un effet de filtre Instagram un peu vieillissant — qui n’est pas désagréable, à condition d’aimer ça. Attention : ne posez pas vos doigts sur la photo avant qu’elle ne soit parfaitement développée. Sinon, vous verrez apparaître comme nous une petite tâche blanche (visible en haut à droite de la photo).
Que vaut l’appareil photo ?
Le mini LiPlay est la seule imprimante de cette liste à également faire office d’appareil photo. Il s’agit d’un numérique de base, avec peu de fonctionnalités de réglages. On peut simplement ajuster la luminosité et le focus. Les réglages automatiques ne nous ont pas franchement séduits. La qualité avec l’iPhone était largement supérieure à celle obtenue avec l’appareil, même une fois les réglages effectués. On peut aussi ajouter des filtres de couleur pour des images en noir et blanc ou plus ou moins saturées, activer ou désactiver le flash et mettre un retardateur. Cela ne permet pas de rattraper la faible qualité du capteur, de seulement 4,9 mégapixels, contre 12 pour notre iPhone.
L’appareil propose enfin une dizaine de filtres (plutôt des cadres, en réalité) pour agrémenter ses photos. Ils sont facile à activer grâce à trois petits boutons dédiés mais comme dirait le diction, ils ne cassent pas trois pattes à un canard — il faut dire qu’on en attendait beaucoup d’un appareil aussi Instagram-friendly.
Le prix de l’appareil et des recharges
L’appareil coûte 169 euros (le même prix à son lancement que son concurrent direct, le Sprocket 2-en-1 de chez HP). Les recharges coûtent 11,99 les 10 ou 18,99 euros les 20, soit entre 0,9 et 1,2 euros la photo.
Verdict
Le mini Liplay d’Instax n’est pas l’imprimante qui donnera le résultat le plus naturel, mais si vous aimez l’aspect filtre Instagram, c’est celle-ci qu’il vous faut. Le résultat est joli et net, ce qui n’est pas le cas chez toutes ses concurrentes. Pour l’appareil photo, c’est un peu un raté. On regrette presque qu’Instax n’ait pas sorti juste une imprimante, en un peu moins chère.
Note : 4/5
La Sprocket de HP
La Sprocket est l’une des imprimantes pour smartphones les plus populaires du marché. Elles se distingue par sa facilité d’utilisation et son application mobile associée, qui offre tout un tas de possibilités. Elle pêche en revanche sur la qualité d’impression.
Design, taille et poids
La Sprocket est une imprimante légère que l’on peut transporter partout dans un sac à main. Elle est blanche avec des détails roses cuivrés. Elle existe aussi en noir et blanc ou en rouge bordeaux.
Elle est un peu plus lourde que sa concurrente la Zoemini mais on ne sent quasiment pas la différence. Elle pèse 172 grammes et mesure environ 11,5 centimètres de long, 7,5 de large et 2 d’épaisseur.
L’application mobile et la prise en main
Là encore, on a une imprimante très facile à connecter à son smartphone via un système de Bluetooth, un papier qui s’insère en 10 secondes top chrono et une application très esthétique.
L’application est l’atout majeur de la Sprocket. D’abord, on peut la connecter à ses réseaux sociaux : Instagram, Facebook et Google. Ensuite, elle contient un mode « photo d’identité » qui promet de faire des photos conformes (peut-être pas pour un passeport, mais cela évite de passer une heure à chercher de la monnaie pour aller au Photomaton et être déçu de ses trois essais). Enfin, l’application possède un mode « tuiles » qui découpe votre photo en 4 ou en 9.
La qualité d’impression
La grosse faiblesse de la Sprocket est clairement sa qualité d’impression — qui fonctionne comme la Zoemini avec la technologie sans encre Zink.
La photo de paysage que nous avons sortie est beaucoup moins saturée. Le ciel bleu a l’air fade, le rouge brique devient un rose-rouge peu attrayant. Surtout, on constate que l’image, de bonne qualité au départ, ressort très pixelisée par endroits. Le ciel en haut à gauche n’est pas tout à fait net. Cela ne se remarque pas sur les surfaces pleines de détails, qui sont elles bien nettes, mais uniquement sur les aplats de couleur.
Le prix de l’appareil et des recharges
La Sprocket coûte 119 euros. Les recharges coûtent ensuite 12,90 euros les 20, soit 0,6 euros par impression.
Verdict
La Sprocket ressemble beaucoup à la Zoemini, au niveau de l’application mobile et de sa taille notamment. À choisir, on préférera le modèle de chez Canon : celui-ci souffre d’une impression de faible qualité, avec un effet de pixellisation et une saturation qui laisse à désirer.
Note : 2,5/5
La Mini 2 de Kodak
La Mini 2 de chez Kodak est un modèle portable un peu plus gros que les Zoemini et Sprocket. Elle se distingue par son mode d’impression, mais malheureusement pas par sa qualité.
Design, taille et poids
La Mini 2 de chez Kodak ressemble un peu à la Zoemini ou à la Sprocket. Elle est un peu plus imposante et plus lourde mais on pourra tout de même facilement la transporter. Elle mesure 7,6 cm sur 15,2, pour 2,4 cm d’épaisseur. Elle pèse 238 grammes.
Le design est minimaliste. C’est un simple plastique brillant dessus, mat dessous. L’imprimante existe en blanc ou en noir.
L’application mobile et la prise en main
L’imprimante est facile à connecter à son téléphone via le Bluetooth mais la connexion est de qualité aléatoire. Les deux appareils se déconnectent régulièrement sans raison. Il ne faut que quelques secondes pour les reconnecter, mais c’est un peu ennuyant, surtout lorsque cela arrive entre deux photos.
L’application mobile n’est pas la plus esthétique mais elle est efficace et pratique. C’est celle qui permet de faire le plus de réglages en termes de luminosité, cadrage, etc. On apprécie la recherche par date dans sa galerie de photos, très pratique pour retrouver facilement les images de ses dernières vacances. En revanche, attention : il faut parler quelques mots d’anglais pour tout comprendre du fonctionnement de l’appli, car tout n’est pas traduit.
La qualité d’impression
Contrairement à la plupart des imprimantes pour smartphones, la Mini 2 de chez Kodak n’imprime pas sans encre. Il faut insérer une petite cartouche, fournie avec les recharges papier.
L’impression fonctionne comme une impression classique : des couches de couleurs successives s’appliquent sur le papier, jusqu’à obtenir le résultat final. C’est un procédé plus bruyant et surtout, plus lent. Il faut une quarantaine de secondes pour une impression, contre 10 à 15 pour les autres modèles.
Au niveau des couleurs, on ne peut nier que c’est très réussi. C’est l’imprimante la plus fidèle du point de vue de la saturation et des coloris. En revanche, l’imprimante a une faiblesse majeure : la photo finale est un peu floue. Cela se voit à peine sur les aplats de couleur (images de ciel par exemple) mais cela devient très gênant sur les photos de détails. Nous l’avons testée avec deux photos de paysage et une photo de nourriture et le problème se présentait à chaque fois. On le voit ci-dessous au niveau de la cheminée (alors que le ciel est très réussi).
Le prix de l’appareil et des recharges
L’imprimante coûte 114 euros. Les 30 recharges (encre comprise) sont proposées à 20 euros, soit 0,6 euros par recharge. Les recharges sont légèrement plus grandes que la Zoemini ou la Sprocket.
Verdict
La Mini 2 de chez Kodak nous faisait rêver avec son vrai système d’impression par couches de couleur. Pourtant, le résultat est décevant car… flou. Cela donne un cliché peu naturel et pas vraiment agréable à regarder. L’application mobile n’est pas non plus la meilleure. Dommage, car les couleurs étaient parfaites.
Note : 2/5
La Printer Dock PD-450 de Kodak
La Printer Dock PD-450 n’est pas une imprimante portable, contrairement aux autres. On la pensait naïvement meilleure en termes de qualité, mais elle possède à peu près les mêmes défauts que la Mini 2.
Design, taille et poids
La Printer Dock de chez Kodak n’a visuellement rien à voir avec ses concurrentes. Cette fois, il s’agit d’une imprimante difficile à emporter en vacances. Elle ne fonctionne que branchée à une prise, elle mesure 16 cm par 10 et 6,8 de largeur, sans compter un morceau amovible que l’on doit clipser à chaque impression pour qu’elle fonctionne et qui s’étend sur une dizaine de centimètres. Surtout, elle pèse 760 grammes.
L’application mobile et la prise en main
L’application mobile est identique à celle de la Mini 2 de Kodak, présentée au dessus.
Côté prise en main, cela prend un peu plus de temps : il faut d’abord insérer la cartouche d’encre, puis les papiers, puis un support amovible qui permet à la photo de ne pas tomber entre chaque couche de couleur. C’est assez rapide une fois qu’on a pris la main, mais l’impression instantanée est parfois plus difficile.
La Printer Dock fonctionne par Bluetooth mais on peut également y brancher directement son téléphone. Deux adaptateurs, pour Android et iPhone, sont fournis. Enfin, et c’est là l’un des gros avantages de cet appareil, on peut brancher d’autres appareils comme un Reflex et imprimer ses photos directement dessus.
La qualité d’impression
Le format d’impression est très différent. Alors que les autres recharges sont très petites (environ 5 cm par 7), celles-ci mesurent 10 cm par 14,8 cm. C’est un format photo « classique ».
Au niveau de la qualité, la Printer Dock souffre malheureusement des mêmes problèmes que la Mini 2. Les couleurs sont réussies, mais il y a un effet de flou qui casse le naturel des photos. Il est particulièrement gênant sur les photos de détails comme des plats, où l’on distingue à peine certains contours.
Le prix de l’appareil et des recharges
La Printer Dock coûte 139 euros. Les 80 recharges (encre comprise) sont vendues à 35 euros. Chaque recharge vaut ainsi 44 centimes.
Verdict
Comme pour la Mini 2, on attendait beaucoup de cette imprimante Kodak. L’aspect flou que l’on retrouve sur toutes nos photos gâche malheureusement le rendu.
Note : 2/5
Laquelle choisir ?
Vous avez lu toutes les revues mais peinez encore à savoir quelle imprimante vous devez choisir ? En fait, cela dépend un peu de l’utilisation que vous comptez en faire :
- Vous voulez afficher des photos sur votre mur pour faire de votre chambre un espace très instagrammable : optez pour l’Instax mini Liplay,
- Vous voulez l’emporter partout et imprimer les photos de vos réseaux sociaux : la Zoemini est pour vous,
- Si vous n’êtes pas très convaincu par la qualité des mini-imprimantes : on vous conseille plutôt de faire appel à des sites comme Cheerz qui impriment les photos de smartphone en différents formats, y compris polaroid. La qualité est pour le coup très bonne, et les prix sont moins élevés lorsque l’on compare le prix de la photo à l’unité.
Taille et poids | Prix de l’appareil | Prix par recharge photo | |
Zoemini | 11 x 8 x 1,8 cm, 160 g | 139 euros | 0,5 euros |
Mini Liplay | 12 x 8 x 3,5 cm, 255 g | 169 euros | 0,9 euros |
Sprocket | 11,5 x 7,5 x 2,8 cm, 172 g | 149 euros | 0,5 euros |
Mini 2 | 15 x 10 x 4,5 cm, 250 g | 114 euros | 0,6 euros |
Printer Dock PD-450 | 16 x 10 x 6,8 cm, 760 g | 139 euros | 0,4 euros |
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.
Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.