Lors de la conférence dédiée aux services tenue en début d’année 2019, Apple a surpris les marchés en annonçant la création d’une carte de crédit nommée Apple Card. Proposée en partenariat avec la banque Goldman Sachs, elle s’impose comme un moyen de plus pour Apple de sortir du tout hardware qui a porté son chiffre d’affaires depuis longtemps. Prévue pour août 2019, la carte d’Apple ne sera pas pour autant un El Dorado de liberté pour ses usagers.
Pas de crypto, pas de jailbreak
On apprend dans les conditions d’utilisation publiées le 4 août par Goldman Sachs qu’elle ne pourra être utilisée pour acheter des équivalents à la monnaie, ce qui inclut les jetons de casino, les tickets de loterie ou… les cryptomonnaies. Cette sécurité n’est pas exclusive à l’Apple Card et d’autres banques américaines refusent que leurs clients utilisent leur carte pour ce besoin.
La raison évoquée est la volatilité des produits financiers en cryptomonnaie qui pourraient laisser les clients endettés sans moyen de retrouver leur mise. Il faut rappeler que le fonctionnement de la carte de crédit aux USA est différent du fonctionnement français : son utilisation est basée, comme son nom l’indique, sur de crédits à rembourser qui génèrent un score de crédit pour l’utilisateur, qui encadre sa possibilité d’emprunt. Et même si Goldman Sachs a des ambitions internationales, c’est bien parce que l’Apple Card est très ancrée dans le système américain que sa disponibilité ailleurs dans le monde n’est pas encore garantie.
Ce contrat avec l’utilisateur précise aussi qu’il ne sera pas possible d’utiliser l’Apple Card sur un appareil jailbreaké. La méthode, populaire il y a quelques années, a perdu en intérêt à mesure qu’Apple a ajouté des fonctionnalités à son système d’exploitation. Mais le fait de déverrouiller iOS pour, par exemple, installer des fonctionnalités système ou des applications piratées est encore possible. Les personnes qui s’adonnent à la pratique ne pourront pas utiliser leur Apple Card : elle doit être liée à un « appareil éligible », qui est un appareil qui n’a pas été modifié pour une raison ou pour une autre.
À l’inverse, une néobanque comme Revolut a inscrit le cryptotrading dans son ADN, permettant d’acheter des cryptodevises directement depuis son application mobile.
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