La rentrée scolaire approche et on s’imagine sans mal avoir pensé aux moindres détails. Après tout, un ordinateur portable, un sac à dos, quelques stylos pour signer les papiers de l’administration et le tour est joué. Pourtant, dans quelques mois, on peut être sûrs que des messages paniqués arriveront sur les réseaux sociaux : données perdues, documents corrompus, câbles trop courts pour se brancher à la prise de l’amphi, correcteur automatique qui propose des corrections à côté de la plaque dans les devoirs à rendre… bref, les soucis technologiques de la vie étudiante sont bien souvent où on les attend le moins.
Plutôt que de proposer un énième guide de gadgets à acheter pour encombrer votre appartement ou votre chambre, la rédaction de Numerama a sélectionné des must have, logiciels ou matériels, qui accompagneront à merveille vos années scolaires, au lycée ou à la fac.
Les logiciels indispensables
Antidote 10
Personne n’est infaillible en orthographe, pas même les correcteurs automatiques intégrés dans les logiciels de traitement de texte. Cela, l’entreprise Druide l’a bien compris et propose avec Antidote un logiciel complet, qui s’est imposé aussi bien dans les rédactions, les entreprises que dans la logithèque des étudiants. La version 10, sortie récemment, améliore encore l’excellente base qu’était la version 9.
Car en plus de faire une correction orthographique très appliquée, Antidote regorge de fonctionnalités liées aux conseils d’écriture, du niveau de langue utilisé à l’inclusivité des termes, en passant par des suggestions pour éviter les répétitions ou des corrections typographiques basées sur les règles de l’imprimerie nationale. La concurrence a bien du mal à tenir le niveau d’exigence et de fiabilité d’Antidote et les dernières versions s’utilisent aussi bien sur les navigateurs par l’intermédiaire d’extensions que sur les traitements de texte les plus populaire — Word en tête. On regrettera tout juste la configuration initiale qui peut parfois être très pénible pour lier Antidote à tous les logiciels et les quelques bugs à l’usage dans un navigateur.
Nous recommanderons à tous les étudiants et étudiantes de bien configurer Antidote avant une première utilisation et surtout, de ne pas surestimer son niveau d’écriture en français : préférez vous sous-estimer et choisir une correction plus agressive plutôt que de laisser le logiciel vous faire trop confiance et laisser échapper de vraies erreurs.
Un stockage cloud gratuit
Qui n’a jamais vu quelqu’un en panique sur les réseaux sociaux à cause d’une thèse perdue dans un ordinateur volé ou des fichiers ultra importants corrompus et donc inutilisables à cause d’une mauvaise manipulation ? Tout cela s’évite très facilement en faisant des sauvegardes régulières de ses dossiers les plus critiques.
Des tas de services existent sur le web pour stocker des fichiers peu volumineux, comme des .pdf ou des documents texte. Les offres gratuites d’un Google Drive, Dropbox, iCloud ou le petit abonnement mensuel pour OneDrive avec la suite Office suffiront amplement pour archiver plusieurs années universitaires — les premières étapes d’abonnement ne sont pas non plus très chères pour qui aurait atteint la limite gratuite. Mettez en place une routine de sauvegarde dès la rentrée pour éviter toute déconvenue — ce sera en plus aisé de partager ces fichiers avec d’autres étudiants.
Si vous avez pris l’habitude d’écrire sur Word ou une alternative open source, nous ne saurions que trop vous conseiller de copier régulièrement (ou importer) vos textes les plus critiques sur Google Docs. Les fichiers issus des traitements de texte corrompus ne sont pas rares et sont pénibles à rattraper. Si nous étions étudiants en 2019, nous ferions probablement le choix de tout écrire dans Google Drive, pour combiner des versions web et des sauvegardes permanentes de nos fichiers, quitte à utiliser des traitements de texte plus robustes pour les documents demandant des mises en page lourdes — mémoires, thèses, etc.
Citymapper
La rentrée, c’est parfois aussi changer de ville et perdre ses habitudes. Heureusement, Citymapper existe. L’application disponible sur Android, iOS et le web a vraiment une longueur d’avance sur les autres en Europe. Sa promesse est unique et elle y répond de la meilleure des manières : donner le chemin le plus rapide ou le plus économique pour aller d’un point A à un point B. Toutes les options sont alors proposées : marche, vélo, transports en commun en temps réel, trottinettes, VTC etc.
En France, elle est disponible à Paris et à Lyon, qui sont de gros pôles de la vie étudiante. Si vous partez étudier en Amérique du Nord, Canada inclus, le concurrent Transit y est plus populaire — il peut vous guider dans une vingtaine de villes françaises.
Une néobanque
L’entrée à l’université ne sera probablement le moment où vous réfléchirez à faire un prêt immobilier ou à ouvrir un PEA. En revanche, économiser les coûts prohibitifs d’une banque traditionnelle, c’est un argument qui vous parle. Malgré leurs nombreux défauts, les néobanques comme Revolut ou N26 vous permettent d’avoir un compte bancaire sommaire, qui se gère entièrement depuis un smartphone. Nous avons testé les deux et nous ne saurions pas les départager. Les comptes gratuits suffiront amplement pour les dépenses courantes.
Une app de remboursement
Si l’on parle argent, la question du partage des paiements va immanquablement se poser. La rédaction conseille Tricount pour faire un inventaire des frais de votre colocation ou de votre promo — pratique et gratuit. Ensuite, on peut citer Lydia ou PayPal pour les remboursements, qui fonctionnent très bien. Si tout le monde a la même néobanque, vous pouvez aussi faire des virements instantanés aux uns et aux autres.
Les accessoires indispensables
Une rallonge multiprises
Vous savez ce qui manque toujours dans un amphithéâtre construit dans une université pluricentenaire ? Des prises. Si vous pensez à apporter une multiprise avec un câble assez long, vous serez à n’en pas douter dans le clan des cool kids. Pas besoin de dépenser une fortune, une prise à 5 € fera l’affaire. La version avec un câble de 4m permettra de vous sortir des situations les plus ubuesques proposées par les universités françaises — oui, c’est du vécu.
Plein de câbles
Devinez ce qui n’ira pas le jour de votre présentation à l’oral ? Ce ne sera pas votre texte ni vos slides, mais bien évidemment le vidéoprojecteur acheté en 1844. S’il a un port HDMI, vous avez de la chance : vous n’aurez normalement besoin que d’un adaptateur USB-C vers HDMI (prenez un Hootoo qui fait tout) ou d’un câble HDMI.
Mais ne croyez pas que la modernité a touché toutes les facultés ! Parfois, on trouve des vidéoprojecteurs équipés d’entrée VGA dans les salles de cours. Il va falloir alors un peu bidouiller en ayant sur soi un adaptateur VGA vers HDMI, puis utiliser l’adaptateur HDMI vers USB-C. C’est un montage que nous faisons sur nos plus vieux écrans : ce n’est pas idéal, mais cela marche.
Un multi-chargeur
On fait difficilement mieux qu’un chargeur Anker pour maintenir en vie tous les appareils portables — relié évidemment à la longue multiprise que vous aurez achetée. En plus de partager le courant, vous pourrez distribuer de la charge rapide histoire d’ajouter quelques minutes d’autonomie avant une pause. À 30 €, c’est un achat ultra-rentabilisable : ceux que nous utilisons au quotidien à la rédaction ont plus de 4 ans, sont quasiment branchés en permanence et n’ont pas bronché.
Une batterie amovible
On a toujours besoin d’une batterie amovible, parce que bien entendu certains amphithéâtres n’auront même pas la prise nécessaire pour brancher votre multi salvatrice. On apprécie également les solutions de Anker, avec la PowerCore II qui est un monstre pouvant tout à fait convenir à une excursion au Moyen-Âge. Comme le chargeur, la nôtre nous suit partout depuis des années et ne montre pas de signe de faiblesse, même maltraitée au fond d’un sac.
Une clef USB réversible
Il y aura forcément quelqu’un avec un ordinateur qui n’a qu’une prise USB-C dans votre promo. Manque de chance, c’est lui qui doit vous passer les cours que vous avez manqués pour cause de jeudi soir tout à fait normal. Sandisk fait d’excellents modèles réversibles.
Un SSD portable
Plus cher qu’une clef USB, un SSD portable pourra vous servir à deux choses essentielles : sauvegarder vos fichiers de manière physique (rien de mieux que deux backups) et partager à toute vitesse des documents et fichiers lourds. Si vous faites des études dans la vidéo ou l’audio, les fichiers peuvent vite faire plusieurs Go et vous allez vite désespérer quand viendra l’heure d’archiver un projet sur un disque dur ou de le transmettre à la personne avec qui vous travaillez. Bref, ce n’est pas pour tout le monde, mais il y a clairement un intérêt à acheter un SSD quand on est étudiant. Les T5 de 500 Go par Samsung sont en promotion à 99 €.
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