Le voilà enfin officialisé, ce Google Phone autour duquel tant de rumeurs avaient circulées. Comme nous le précisions il y a un mois, il ne s’agit pas à proprement parler d’un GPhone mais d’un système d’exploitation pour mobile à l’instar du Windows Mobile que Microsoft fournit déjà pour les smartphones de nombreux fabricants, ou le Symbian de Nokia.
Celui de Google repose sur Android, un dérivé de Linux qui comporte de nombreux logiciels pour mobile. Le moteur de recherche prévoit l’arrivée des premiers téléphones équipés d’ici le second semestre 2008 et déjà plusieurs fabricants se montreraient intéressés pour l’intégrer : Motorola, Qualcomm, Texas Instruments, Samsung, High Tech Computer, ainsi que les opérateurs China Mobile Sprint Nextel, et T-Mobile.
Microsoft et Nokia, de leur côté, ne se font pas de bile pour leur position sur le marché. « Ils ont réuni beaucoup de monde pour concevoir un mobile, mais c’est quelque chose que nous avons fait il y a cinq ans » explique Scott Horn, responsable de la division Windows Mobile chez Microsoft. Mais Google a un atout de poids. Il ne fournit pas aux fabricants un système propriétaire payant mais une plateforme ouverte et gratuite. Cela signifie donc non seulement des coûts moindres pour les fabricants, mais aussi la possibilité d’adapter le système à leur sauce. A titre de comparaison, une licence Windows Mobile augmenterait le prix d’un smartphone de 8 à 15 dollars. Les fabricants se frottent donc les mains, même si aucun n’a prévu pour autant de délaisser ses anciens partenaires pour le dévouement le plus complet au moteur de recherche.
Pour Google, l’objectif est d’implanter ses services au coeur de la téléphonie mobile, autant pour son moteur de recherche que sa messagerie Gmail, ou encore son application Google Maps. C’est une stratégie foncièrement différente de celle d’Apple mais qui correspond tout à fait à l’idéologie de Google. Il n’y a qu’à voir son positionnement pour les sites communautaires du côté du développement d’applications avec OpenSocial. Plutôt que d’apporter une nouvelle pierre à l’édifice, Google est le lierre qui tente de les recouvrir un peu toutes.
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