Le développement des moyens de communication a engendré un phénomène paradoxal. Si d’un côté il ont facilité la prise de contact dans le monde du travail, ils n’ont pas forcément engendré un gain de productivité, voire même, dans certaines situations, ont provoqué le contraire. L’écueil est double. D’un côté les entreprises se plaignent de voir leurs employés passer trop de temps à répondre aux mails ou surfer sur Internet. De l’autre, elle empiète parfois sur les moments de déconnexion du travail des employés (joignables n’importe où n’importe quand) ce qui a pour effet d’augmenter leur stress.

Les solutions pour palier à ça sont multiples et relèvent souvent du simple bon sens. Les entreprises bannissent les portails qu’elles jugent inutiles pour les employés, voire même prohibent l’usage du mail. Les employés, de leur côté, s’imposent comme règle de ne pas répondre aux appels en dehors de leur vie professionnelle. Cette dernière optique n’est pourtant pas toujours facile à assumer, et nombre d’entre eux dont le travail implique une grande part de contacts tombent dans une espèce d’addiction au téléphone mobile.

Le gouvernement canadien prend la question très au sérieux, et Richard Fadden, ministre adjoint de la Citoyenneté et de l’immigration au Canada, vient d’envoyer une consigne à ses employés pour leur demander un usage raisonnable de leur BlackBerry. Comme le rapporte businessMOBILE.fr, il leur conseille de l’éteindre entre 19 et 7 heures ainsi que pendant le week-end et les périodes de congés. Par là, il entend réduire le stress dans son administration et améliorer la qualité de son travail.

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