Google, Bing, Baidu, DuckDuckGo, Yahoo… chaque nom de moteur de recherche a une histoire particulière. Pour la firme de Mountain View, cela a à voir avec les maths. Pour Bing, c’est l’éclair de lucidité qui jaillit lorsque l’on se creuse les méninges. Concernant Baidu, c’est une référence à un poème antique. DuckDuckGo, à un jeu d’enfants. Et Yahoo ? On vous laisse découvrir ça vous-même.
Ces noms vous sont certainement familiers, au moins pour le premier d’entre eux, Google, puisque sa part de marché est presque hégémonique, aux alentours de 90 %. Mais il existe d’autres moteurs de recherche, notamment un en France qui est mis en avant dans les médias depuis 2013, pour montrer qu’il existe aussi une recherche à la française, loin de la domination des poids lourds étrangers.
Ce moteur de recherche, c’est Qwant. Cette alternative a été lancée il y a maintenant sept ans avec la volonté d’en faire un concurrent « made in France » de Google, même si sa dépendance aux outils étrangers a été remarquée (et demeure encore aujourd’hui) — ce qui trouble de fait son propos sur la souveraineté numérique et la protection de la vie privée des internautes, ses deux chevaux de bataille.
Quantités + Wanted = Qwant
Comme tous les autres moteurs de recherche, le nom de Qwant a une histoire et elle est racontée sur le site officiel.
Il s’agit d’une sorte de mot-valise inventé pour réunir divers concepts relatifs à la recherche en ligne : la première lettre, « Q », provient du mot « quantités », parce que le web regorge de milliards et de milliards de pages qu’il faut passer régulièrement en revue pour avoir des informations pertinentes et à jour pour répondre le plus précisément possible aux requêtes des internautes.
La lettre « évoque la très grande masse de données que notre robot d’indexation parcourt quotidiennement pour approfondir sa connaissance du Web et disposer d’informations à jour », déclare l’entreprise française, rappelant ainsi au passage qu’elle dispose d’un outil de scan maison pour alimenter son index — même s’il lui arrive de faire appel à Bing, dans le cadre d’un partenariat, pour compléter ses résultats.
Quant au reste du nom, il vient du mot anglais « wanted », soit « recherché » en français (et d’aucuns diront sans doute qu’il est paradoxal de se servir de l’anglais pour une solution 100 % française !). Mais ici, il n’est point question de far west, de chasseurs de primes et de fugitifs à traquer : c’est pour rappeler qu’avec un moteur de recherche, on farfouille dans une immense quantité d’informations.
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