C’est un nom qui semble rejaillir d’outre-tombe, tant l’entreprise qui lui est associée ne fait plus vraiment l’actualité. Pourtant, elle n’a pas rendu l’âme. Kodak, puisque c’est de cette société qu’il s’agit, existe toujours. Et cela, malgré sa transition manquée vers le numérique. On l’a même vu explorer le secteur de la blockchain avec le KodakCoin, en 2018.
Mais avant de s’imaginer en acteur de la cryptomonnaie, Kodak était surtout connu en tant que poids lourd de la photographie argentique. C’est dans ce segment que le groupe s’est forgé un nom, même si aujourd’hui c’est plutôt dans les services d’impression à destination des professionnels qu’on le connaît avant tout, ainsi que pour plusieurs autres activités industrielles et cinématographiques.
Aujourd’hui, Kodak semble être à l’aube d’une renaissance. La photographie argentique est de nouveau à la mode, du fait d’une relative lassitude des photographes, amateurs comme professionnels, face au numérique et à sa qualité clinique, alors que l’argentique propose une image plus rustique, imparfaite. Des cinéastes de renom comme Quentin Tarantino et Christopher Nolan reviennent aussi à pellicule.
Un faible pour la lettre K
Ce retour en grâce, qui tranche avec la période très difficile du début de la décennie 2010 où Kodak se réfugiait sous le régime américain de la banqueroute et semblait incapable de s’en remettre, constitue dès lors une bonne occasion de s’attarder un instant sur son nom. Car il s’agit-là d’une très vieille entreprise fondée en 1881, dont la marque ne sera déposée que sept ans plus tard, en 1888.
D’après le site officiel, Kodak est une pure invention de son fondateur, George Eastman.
« Il y a eu de temps en temps des spéculations fantaisistes sur l’origine du nom. Mais la vérité est qu’Eastman l’a inventé de toutes pièces ». Citant l’intéressé, Kodak ajoute que la lettre K fut choisie parce qu’elle était l’une de ses préférées, décrite comme « forte et incisive ». Et selon la société, George Eastman tenait à commencer et à terminer le nom de son entreprise par cette lettre.
Le livre Bang!: Getting Your Message Heard in a Noisy World, de Linda Kaplan Thaler, Robin Koval, propose toutefois de compléter cette explication. L’ouvrage indique lui aussi que c’est bien George Eastman qui a trouvé ce nom, mais qu’il y aurait aussi une référence à sa mère, puisque la première lettre de son nom, Kilbourn, s’avère être un K. Le site officiel ne reprend pas cette assertion.
Le livre ajoute que la combinaison du jaune et du rouge dans le logo, deux couleurs qui donnent l’une des combinaisons visuelles « les plus fortes et les plus vibrantes », « a rendu instantanément le logo facile à reconnaître ». Là-dessus, la marque est d’accord : en optant pour un visuel qui accroche l’œil, George Eastman a rendu un grand service à l’entreprise, en lui donnant un look unique et caractéristique.
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