La coupure n’aura duré que quelques dizaines de minutes, tard dans la soirée du mardi 14 juillet. Entre 22 heures et 22h30, heure française, WhatsApp a rencontré une interruption de service, empêchant une partie de ses utilisateurs de se connecter aux serveurs de la messagerie instantanée. Les causes de cette brève panne n’ont pas été communiquées, à supposer qu’elles aient été identifiées.
WhatsApp est resté discret sur cet incident : ni son compte principal sur Twitter ni son profil censé signaler au public d’éventuelles défaillances sur la plateforme n’ont évoqué le souci rencontré mardi soir — le compte dédié aux dysfonctionnements est inactif depuis 2014. La confirmation du problème est venue de la maison-mère, Facebook, qui a été sollicitée par TechCrunch.
Plusieurs personnes affectées par l’incident se sont servies des réseaux sociaux pour se signaler et constater qu’elles n’étaient pas les seules en difficulté. D’autres ont également envoyé une alerte à Down Detector, un site qui collecte les signalements de particuliers. Plusieurs milliers de notifications lui ont été envoyées hier soir, et les horaires rapportés correspondent à peu près à celui de la panne.
Des incidents pas toujours commentés
Bien qu’adossée à une infrastructure informatique de pointe, la messagerie instantanée est sujette occasionnellement à des dysfonctionnements, qui sont d’ailleurs consignés dans Down Detector : il y en a eu trois depuis le début de l’année, selon le suivi effectué par le site, en janvier, avril et juin. En règle générale, ces interruptions sont brèves : il est rare qu’elles dépassent quelques heures.
WhatsApp et Facebook ne commentent pas systématiquement les défaillances qui surviennent. Mais il arrive parfois que le réseau social et sa filiale entrent un peu plus dans les détails lorsque le souci dure plus qu’à l’accoutumée ou quand l’origine de l’erreur sort du champ des problèmes courants, comme en 2019 avec une erreur humaine ayant entraîné une cascade de soucis.
Mais au regard de l’importance que revêt WhatsApp aujourd’hui dans les communications en ligne, il serait judicieux de systématiser les prises de parole, par les réseaux sociaux (en relançant par exemple le compte Twitter dédié) ou en installant un tableau de bord sur la disponibilité du service, dès qu’un incident survient. Qu’un service anecdotique ne le fasse pas est une chose. Il en est une autre quand on se targue d’acheminer les conversations de plus de deux milliards d’individus.
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