Le film Beyond Good & Evil sur Netflix sortira-t-il avant la suite tant attendue du jeu culte d’Ubisoft ?

Visiblement, Ubisoft a fait un prix de gros à Netflix pour l’adaptation de ses licences à fort potentiel nostalgique. Nous apprenions le 31 juillet que Splinter Cell serait adapté en série animée sur le service de SVoD et dans le même temps, le très informé Hollywood Reporter a annoncé qu’un film sur la licence Beyond Good & Evil était en cours de production. Le jeu culte de Michel Ancel, sorti en 2003, est l’une des pépites du studio français qui promet une suite, qui semble plus sombre et plus épique, depuis de longues années — sans annoncer de date de sortie.

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Détective Pey’j

D’après le média américain spécialiste des informations sur le business du cinéma et de la télé, le film a tout juste débuté sa production et des scénaristes sont encore en cours de recrutement. Du côté de la réalisation en revanche, c’est Rob Letterman qui a été mentionné. Le réalisateur n’a jamais sorti de grand film, mais on lui doit le passable Détective Pikachu, devenu une bonne surprise tant les attentes étaient faibles. C’est plutôt le style du film qui semble coller avec le projet Beyond Good & Evil : comme dans Détective Pikachu, Letterman devra faire avec des personnages humains et des créatures en images de synthèse.

Dans le premier jeu, Jade, photojournaliste, suspectait le gouvernement d’un complot avec une race alien belliqueuse et tentait de résoudre cette affaire avec des membres de la résistance. Le Sus Sapiens Pey’j, mi-homme mi-cochon, était devenu l’un des personnages les plus iconiques du titre. Les bandes-annonces du prochain jeu, dont la première date déjà de 2017, montrent que les bases de l’univers ont été conservées : l’héroïne est confrontée à un homme cochon et discute avec un acolyte mi-homme mi-singe. Ces différents aspects du jeu rapprochent visuellement le titre de Détective Pikachu, qui se situe dans un monde où les humains normaux côtoient les Pokémon.

Difficile de prédire ce qu’un tel mix peut donner : le réalisateur n’est pas un grand nom du cinéma, les adaptations de jeu vidéo sont rarement réussies et les productions Netflix ne sont pas un gage de qualité. On espère avoir tort, tant la licence a du potentiel.

Source : Montage Numerama

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