En démontant le Galaxy Note 20, il a été découvert que le smartphone n’utilisait pas toujours le même procédé de dissipation thermique. Parfois, les smartphones embarquent des caloducs en cuivre. Parfois, un pad thermique en graphite est présent.

Ça y est : le Galaxy Note 20 est disponible dans le commerce, en trois versions, après avoir été présenté par Samsung au début du mois d’août. Dans le détail, il existe deux variantes pour le modèle standard (Galaxy Note 20), l’une compatible avec la 4G et l’autre qui l’est en 4G et en 5G. L’offre est complétée par un modèle plus haut de gamme encore, le Galaxy Note 20 Ultra, qui supporte aussi bien la 4G et la 5G.

Samsung a bien sûr souligné les différences entre ces trois modèles, et surtout entre le Note 20 et le Note 20 Ultra. Car au-delà de la prise en charge ou non de la 5G, les deux smartphones ne présentent pas la même fiche technique : écran 120 Hz pour l’Ultra, dos en plastique pour le Note 20 ou encore capteurs photographiques plus poussés pour l’Ultra, ainsi qu’un espace de stockage plus étendu.

Les Galaxy Note 20 ne dissipent pas la chaleur de la même manière

Cependant, il est un détail technique sur lequel Samsung ne s’est de toute évidence pas trop étendu, mais que iFixit — un site spécialisé dans le démontage d’appareils, notamment des smartphones, proposant une note sur dix pour évaluer la facilité d’une réparation par un particulier — a découvert au hasard de ses démontages : c’est le système de refroidissement du Galaxy Note 20.

En s’intéressant à ce qu’il y a sous la carte mère, iFixit a constaté que la dissipation de la chaleur dégagée par le fonctionnement du processeur peut être assurée soit par des caloducs en cuivre, soit par un coussin thermique en graphite multicouche. Le cuivre comme le graphite sont des matériaux qui sont réputés pour leur qualité à récupérer et déplacer la chaleur, et ainsi éviter la surchauffe du SoC.

Mais selon les constatations d’iFixit, l’emploi de l’un ou l’autre procédé ne répond à aucune logique évidente: il a été envisagé que cela pouvait dépendre de l’utilisation ou non d’une puce 5G dans le smartphone, ou bien du modèle du processeur (Qualcomm Snapdragon 865+ pour les USA, la Chine ou encore Hong Kong, et Exynos 990 pour l’Europe et le reste du monde), mais sans que cela ne se vérifie.

Samsung Galaxy Note 20 Ultra // Source : Samsung

Samsung Galaxy Note 20 Ultra

Source : Samsung

L’affaire étonne d’autant plus le site spécialisé dans la réparabilité des smartphones que celui-ci ne s’attendait ni à des caloducs ni à un pad en graphite, mais à une chambre à vapeur, dont le principe de fonctionnement est proche des caloducs. « Et c’est exactement ce que nous n’avons pas trouvé dans la Note 20 — ni l’un ni l’autre. Pour en être sûr, nous avons démonté le Note 20 5G et le Note 20 Ultra en même temps ».

L’absence apparente de logique dans la distribution entre les deux dissipateurs incite iFixit à penser qu’il peut peut-être s’agir d’un test A/B discret de Samsung à grande échelle, afin de constater quelle approche refroidit le mieux le matériel. « Il doit y avoir une certaine logique ici, mais nous n’arrivons pas à la saisir », admet iFixit dans un communiqué publié pour l’occasion.

Le constructeur sud-coréen ne s’est pas encore exprimé sur ces découvertes et rien ne dit qu’il le fera.

L’usage de l’une ou l’autre approche semble pour l’heure n’avoir aucune incidence notable sur les performances des smartphones ou sur leur capacité à conserver une température acceptable. La seule manière de savoir ce qu’il en est serait de démonter son Note 20 pour voir quel procédé est utilisé, mais attention : iFixit attribue une note de réparabilité de 3/10 au téléphone. En somme, la manipulation est délicate.

Source : Numerama

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