Retardé de plusieurs mois à cause du premier confinement survenu ce printemps, le déploiement de la 5G accusera-t-il un nouveau délai en France alors qu’une nouvelle quarantaine générale s’est installée depuis le 30 octobre et pour une durée d’au moins un mois ? Peut-être est-il encore un peu trop tôt pour le dire. Mais aux yeux d’Orange, le calendrier ne devrait pas être chamboulé.
C’est ce que la patronne d’Orange France a confié lors de la présentation des résultats de son groupe pour le troisième trimestre 2020. L’arrivée de l’ultra haut débit mobile « ne sera pas remise en cause », a-t-elle estimé, selon des propos rapportés par Ouest-France. Plus généralement, le rythme de déploiement des autres infrastructures (4G, fibre optique, etc.) devrait également être maintenu.
Les opérateurs télécoms — Orange, SFR, Bouygues Télécoms et Free Mobile — attendent actuellement la prochaine phase du processus d’attribution des enchères de la 5G. Il s’agit d’une enchère de positionnement, pour répartir les différents blocs de fréquences dont ils sont chacun détenteurs sur la bande 3,5 gigahertz (entre 3,4 et 3,8 GHz précisément). Elle fait suite à l’enchère qui a servi à distribuer ces blocs.
Une fois cette étape effectuée, qui surviendra vraisemblablement courant novembre — le régulateur des télécoms doit faire une annonce en ce sens –, il restera à délivrer les autorisations d’utilisation des fréquences et à les publier au Journal officiel. C’est qu’à ce moment-là que la construction pourra vraiment débuter. Les smartphones et les forfaits 5G, eux, sont déjà là en partie.
L’ouverture commerciale des premiers réseaux 5G devrait survenir en décembre 2020, mais le niveau de couverture devrait être minime. Ce n’est qu’en 2021 que l’ultra haut débit mobile prendra vraiment son essor. En 2025, l’accès à la 5G devra être possible pour deux tiers de la population. Cinq ans plus tard, en 2030, tout le réseau devra avoir basculé en 5G. Et on devrait alors parler de la 6G.
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