Le public aura très bientôt accès à un observatoire permettant de consulter l’état du déploiement de la 5G en France métropolitaine (pour l’outre-mer, l’ultra haut débit mobile arrivera bien plus tard). L’Autorité de régulation des communications électroniques en a fait l’annonce le 4 novembre, dans la foulée de ses annonces sur la date à partir de laquelle les opérateurs pourront allumer leur réseau 5G.
Un observatoire sur le déploiement de la 5G
Cet observatoire, qui doit arriver peu après le 18 novembre, jour à partir duquel Orange, SFR, Free Mobile et Bouygues Telecom pourront se lancer, inclura entre autres :
- le nombre de sites 5G mis en service par opérateur et par type de bandes de fréquences utilisées (dont la bande 3,5 GHz, qui est celle qui servira prioritairement à la 5G),
- une cartographie par région du déploiement des sites 5G mis en service par opérateur.
- et le nombre de sites 5G mis en service dans les territoires d’industrie ou en zone de déploiement prioritaire.
Le régulateur des télécoms prévoit également une mise à jour de l’observatoire début 2021, afin d’y inclure des données prévisionnelles pour chaque opérateur :
- les emplacements des sites que les opérateurs prévoient de mettre en service dans les trois mois, en distinguant la technologie disponible ;
- les emplacements des sites pour lesquels une demande d’autorisation d’urbanisme a été déposée.
Quelques informations périphériques seront aussi fournies, au sujet de la 4G et de la 4G+, lorsqu’il sera possible d’approcher les débits de la 5G. Il est question d’afficher la part des sites 4G du réseau des opérateurs montés en débit et équipés d’une capacité théorique à 240 Mbit/s, qui est le débit minimal que devra proposer un site 5G. Il s’agit d’une obligation réglementaire.
Il est à noter que toutes les données de cet observatoire seront proposées en open data, ce qui permettra leur libre réappropriation, par exemple pour développer des services ou des applications mobiles. Cela aura aussi un effet vertueux sur les opérateurs, à travers ce que le régulateur appelle la régulation par la donnée, en donnant des données de comparaison au public pour qu’il puisse mieux choisir entre deux offres.
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