Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile ont donc chacun lancé leurs forfaits 5G et allumé en conséquence leur réseau, encore embryonnaire, pour délivrer de l’ultra haut débit mobile. En conséquence, et comme cela avait été promis par le régulateur des télécoms début novembre, un premier observatoire du déploiement de la 5G est lancé, afin de permettre à tout le monde de suivre son arrivée.
Il est disponible à cette adresse.
Le tableau de bord de l’Autorité de régulation des communications électroniques se divise en plusieurs rubriques. On y retrouve par exemple le nombre de sites 5G opérationnels par opérateur et par type de fréquences. La 5G peut être diffusée sur différentes bandes : 700 MHz, 2,1 GHz et 3,5 GHz — cette dernière étant la bande-cœur de la 5G, c’est-à-dire celle présentant les propriétés les plus équilibrées.
On y trouve aussi des cartes montrant la répartition géographique des sites 5G actifs par opérateur, ainsi que des cartes indiquant la distribution des sites permettant un débit d’au moins 240 Mbit/s, par opérateur. Cette valeur constitue un seuil minimal à atteindre par un nombre croissant de sites au fil des ans, afin de proposer un niveau de service équivalent au moins à de la 4G+, à défaut de 5G.
Enfin, l’observatoire livre des indications affinées par région, avec des cartes et des données chiffrées. Les mobinautes peuvent ainsi voir s’ils se trouvent possiblement dans une zone déjà couverte ou non. Attention : toutefois : ces cartes ne sont pas dynamiques : il s’agit d’images statiques, qui ne permettent pas de se rendre compte de l’évolution de la couverture dans le temps.
Une première version de l’observatoire
Cette faiblesse est connue du régulateur, qui rappelle que « les déploiements sont amenés à évoluer rapidement » et que ces informations seront rapidement obsolètes — mais l’observatoire sera lui aussi mis à jour au fur et à mesure. Il faut toutefois souhaiter que le tableau de bord du gendarme des télécoms finisse par ressembler au portail Mon Réseau Mobile, qui offre une visualisation interactive.
En attendant, les mobinautes sont invités à se rapprocher de leur opérateur mobile et à consulter leur carte de couverture pour savoir si la 5G est disponible là où ils vivent. Des cartes qu’il faut toutefois consulter avec précaution, car la manière dont l’information est délivrée est parfois floue, insuffisante ou trompeuse. L’UFC-Que Choisir s’en est d’ailleurs émue et appelle à cadrer davantage les opérateurs.
L’observatoire de la 5G doit connaître une première évolution importante en 2021, avec d’y inclure notamment des données prévisionnelles pour chaque opérateur. Seront concernés les emplacements des sites que les opérateurs prévoient de mettre en service dans les trois mois, en distinguant la technologie disponible, ainsi que les emplacements des sites pour lesquels une demande d’autorisation d’urbanisme a été déposée.
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