Oui, la rédaction de Numerama est joueuse. PlayStation, Xbox, Switch, PC, mobile… presque chaque journaliste de l’équipe a ses préférences de plateformes, et surtout, ses grands coups de cœur. Voici quels jeux vidéo ont le plus marqué les journalistes de Numerama en 2020, chacun et chacune vous expliquant pourquoi ce choix.
Louise Audry : Among Us
Sorti en 2018 sur mobile et popularisé en 2020 par le premier confinement (un demi-milliard de joueuses et de joueurs en novembre… c’est pas rien), Among Us est un jeu de coopération (et de trahison !), jouable de 4 à 10 joueurs, en ligne avec des personnes du monde entier ou en local avec vos ami.e.s. Le but du jeu est très simple : en tant que crewmate vous devez compléter des tâches aux 4 coins du vaisseau spatial pour le faire décoller.
Mais attention aux imposteurs anonymes qui essayent de saboter le vaisseau, tout en tuant subtilement tous les crewmates par la même occasion. Chaque fois qu’un corps est signalé, une réunion d’urgence s’impose avec tout l’équipage pour essayer de débusquer les imposteurs et les éjecter pour gagner la partie.
Si Among Us est dans notre sélection des meilleurs jeux de l’année, c’est qu’il est parfait pour les rassemblements avec vos camarades par visio/vocals et très accessible, après quelques parties vous commencerez à mieux comprendre les stratégies de chacun et développer la vôtre. Un bon moyen de découvrir les côtés les plus obscurs de vos acolytes.
C’est gratuit (freemium) sur iOS et Android et ne coûte que quelques euros sur les autres plateformes.
Marcus Dupont-Besnard : The Last of Us Part II
Naughty Dog avait marqué les esprits avec The Last of Us, en 2013. Sa suite est à nouveau un chef-d’œuvre post-apocalyptique. The Last of Us Part II représente en premier lieu une claque esthétique quasi imbattable sur cette génération de consoles : le réalisme de l’environnement, le soin apporté aux détails, la physique des mouvements, les émotions sur les visages, tout y est, tout est beau. Ensuite, narrativement, cette suite prend aux tripes et joue avec nos sentiments avec excellence en explorant les tréfonds de notre humanité — du pire au meilleur de cette humanité.
On peut tout de même regretter que la durée de vie du jeu tire un peu en longueur sur la fin. Mais cela ne change au rien au résultat : The Last of Us Part II est profondément saisissant dans son ensemble, jusqu’à une fin qui triture l’esprit — et où j’y ai trouvé beaucoup de lumière. C’est une œuvre rare et essentielle qui mérite ses multiples récompenses comme « Game of the Year 2020 ».
Le jeu coûte une quarantaine d’euros, sur PlayStation.
Marie Turcan : Hades
Se connecter, jouer, mourir. Re-jouer, re-mourir. Arrêter la console pour penser à autre chose. Y revenir deux heures plus tard pour re-tenter à nouveau le périple infernal, re-jouer, re-mourir. J’ai compris que Hades était mon jeu de l’année lorsque j’ai réalisé que ma vie avait subtilement commencé à imiter le rythme virtuel de cette incroyable création indépendante du studio SuperGiant Games — Maxime, notre journaliste jeu vidéo, avait pourtant annoncé la couleur dans sa critique, mais je pensais qu’il exagérait (il est fan de Neymar, comprenez mes doutes).
Dans Hades, le joueur ou la joueuse est prise dans une sorte de boucle : il faut éliminer des ennemis pour passer des niveaux et essayer de quitter le royaume des enfers. Mais d’une, le jeu réussit à n’être jamais répétitif (grâce à des bonus différents octroyés par des divinités extrêmement sexy), et de deux, l’histoire avance, que l’on réussisse la traversée ou non.
Hades est disponible sur l’Epic Games Store et sur les boutiques dématérialisées (Switch, etc.) pour une vingtaine d’euros.
Maxime Claudel — FF7 Remake
François Manens — World of Warcraft Shadowlands
Julien Lausson : Cyberpunk 2077
Repoussé plusieurs fois. Des versions PS4 et Xbox One bâclées. Des bugs en pagaille. Des godes, aussi. Des risques d’épilepsie signalés. Des joueurs en colère. Des salariés exténués par le « crunch »… c’est peu dire que les premiers pas de Cyperpunk 2077 sont laborieux. Le jeu, clairement, divise, tant par son contenant (l’aspect technique, qui recouvre à la fois les énormes performances requises pour le faire tourner à fond et la ribambelle de défauts qui devront être corrigés par des mises à jour au cours des prochains mois) que par son contenu (l’insistance avec laquelle la pornographie est mise en avant dans le jeu, la qualité du scénario et la représentation du cyberpunk à l’écran).
Et pourtant. Impossible de ne pas remarquer Cyberpunk 2077. De passer à côté. De ne pas avoir l’impression, en glissant entre les buildings gigantesques de la ville de Night City, de se trouver sur une moto dans Akira, aux côtés de Kaneda. De se dire que cette cité parfois grotesque pourrait être un écrin tout à fait à propos pour un Rick Deckard ou une Motoko Kusanagi. Que l’on assiste à un monde à la dérive, sale, répugnant, qui flatte les plus bas instincts, qui transpire le stupre. Que cet ahurissant entrelacs urbain justifie à lui seul de se plonger dans ce jeu, dans cette jungle architecturale. Que Cyberpunk 2077 n’en sera que meilleur avec les patchs. qu’il a la possibilité de devenir incontournable, comme a su le faire CD Projekt Red avec The Witcher 3. En somme, qu’il ne peut que se bonifier, comme le bon vin.
Cyberpunk 2077 coûte une soixantaine d’euros.
Aurore Gayte : Mario Kart
Mon jeu de l’année 2020 date de 2017. Qu’est-ce que vous allez faire ? Mario Kart a toujours été l’une de mes franchises préférées, depuis la toute première version que j’ai eue : Mario Kart Double Dash, sur Gamecube. Et en 2020, rien de plus réconfortant que de replonger dans un jeu adoré pour faire passer les heures, et c’est exactement ce que j’ai fait sur la version Switch, Mario Kart 8 Deluxe. Vous êtes confinées ? Vous pouvez quand même défoncer tout le monde dans le Château de Bowser. Vous ne savez pas ce que l’année va encore apporter de terrible ? Vous avez quand même la certitude que vous allez arriver en premier sur la Route Arc-En-Ciel (et si vous n’êtes pas encore un vrai, vous avez amplement le temps d’y arriver grâce au confinement).
Pour moi, ça a surtout été l’occasion de revenir un peu en enfance, d’oublier les mauvaises nouvelles en faisant les meilleurs dérapages contrôlés de ma vie et en balançant des carapaces vertes avec précision sur quiconque osait me dépasser, le tout en étant enfouie sous ma couette. Et c’était trop bien.
Mario Kart 8 Deluxe coûte une quarantaine d’euros.
Les autres jeux favoris de Numerama en 2020
Voici, à travers nos tests publiés cette année, d’autres jeux vidéo qui nous ont le plus captivés en 2020 :
- Test de Doom Eternal sur Xbox One X : les fast-FPS ont leur nouveau roi
- Tell Me Why : laissez-vous guider par votre sensibilité
- Twin Mirror : derrière le thriller, une brillante exploration des méandres de l’esprit humain
- Test de Ori and the Will of the Wisps sur Xbox One X : entre féérie et souffrance
- Sur PS5, la beauté de Demon’s Souls cache une difficulté infernale
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