Castlevania, Metal Gear, Silent Hill, Suikoden ou Pro Evolution Soccer : le nom de Konami est étroitement lié à quelques grands moments du jeu vidéo. Mais son nom, justement, d’où vient-il ?

Au Japon, nombreuses sont les entreprises devenues des poids lourds du jeu vidéo qui n’ont pas forcément commencé dans ce secteur. C’est le cas de Sega, Sony ou bien Nintendo. Dans le cas de Konami, l’histoire est à peu près similaire. Fondée en 1973, cette compagnie a fait ses débuts dans la location et la réparation de juke-box, avant de se mettre quelques années plus tard à l’arcade.

Pour raconter son histoire, Konami a mis en ligne une page dédiée présentant les jalons les plus importants. On apprend par exemple que c’est en 1979 qu’elle a commencé à distribuer ses appareils à l’étranger — comprenez, aux États-Unis — et que 1982 constitue l’année de son incursion dans le milieu du jeu vidéo sur ordinateur. La même année sa division américaine est d’ailleurs fondée.

Konami jacquette boîtier

L'histoire de Konami est aussi agrémentée de jeux d'arcade pas forcément les plus plus connus.

Source : Danny Hope

Par contre, un point sur lequel ne s’attarde pas la société dans son rappel historique, c’est l’origine de son nom. Konami signale juste les changements d’identité au fil des ans, débutant par Konami Industry Co., Ltd (soit en japonais Konami Kōgyō Kabushiki Gaisha, ou, pour les puristes, コナミ工業株式会社), avant de devenir Konami Co., Ltd  (1992), Konami Corporation (2000) puis Konami Holdings Corporation  (2016).

Deux explications pour le nom de Konami

Deux explications existent, sans s’exclure.

Dans l’ouvrage Metal Gear Solid: Une œuvre culte de Hideo Kojima, de Denis Brusseaux, Nicolas Courcier, Mehdi El Kanafi, il est expliqué que Konami (コナミ) peut se traduire par « petite vague », ou « vaguelette » — même si, selon des ressources de traductions en ligne, comme le dictionnaire japonais ou Jibiki, on utiliserait plutôt le nom sazanami (さざなみ), voire hamon (はもん / 波紋), selon le dictionnaire français-japonais .

Cela étant, « nami » (波) se traduit bien par « vague ». Cette base sert d’ailleurs de suffixe pour former d’autres mots comme « vague atterrissant sur la côte » (« uranami »), « grosse vague » (« ō-nami), « haute vague » (« taka nami »), « vague de côté » (« yoko nami »), « vague contraire » (« saka nami ») et ainsi de suite — d’autres exemples peuvent être trouvés dans des dictionnaires, que ce soit des mots ou des expressions.

Mais toujours selon l’ouvrage consacré à Metal Geal Solid, une autre histoire existe : il s’agit d’un nom valise reprenant une syllabe de chaque nom de famille des trois fondateurs, à savoir Kagemasa Kozuki, Yoshinobu Nakama, and Tatsuo Miyasako. C’est exactement cette approche qu’ont eu d’ailleurs les fondateurs de Belkin, en contractant les noms de Chet Pipkin et Steve Bellow,

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