Vous utilisez les services de Google pour stocker des photos et des fichiers ? Sachez qu’à compter du 1er juin 2021, les règles d’hébergement de l’entreprise américaine vont changer. À cette date, Google modifiera la manière dont il calcule l’occupation de l’espace de stockage qu’il met à disposition des internautes (15 Go par compte avec l’offre gratuite). Les internautes seront perdants.
Concrètement, le stockage illimité de Google Photos s’arrête le 1er juin 2021. Avant cette date, Google ne prenait pas en compte, dans son calcul, le poids des photos en « haute qualité ». Cela voulait dire que les clichés qui ne dépassent pas les 16 mégapixels n’étaient pas comptabilisés. Seules les photographies allant au-delà (ce sont des photos « en qualité d’origine ») l’étaient.
Du côté des documents (Google Docs, Sheets et Slides, Drawings, Forms et Jamboard), il y a aussi une évolution semblable. À l’avenir, c’est-à-dire à compter du 1er juin 2021, ces fichiers vont être intégrés au calcul du taux d’occupation du compte Google. Il faut rappeler que ces 15 Go mis à disposition gratuitement pour chaque compte sont un espace de stockage global, partagé entre Gmail, Google Photos et Google Drive.
Ces modifications avaient été annoncées le 11 novembre 2020 par Google, plus de six mois avant la date butoir. Les internautes qui n’ont pas déplacé dans le cloud une trop grande quantité de documents n’ont pas d’inquiétude à se faire — on ne remplit pas si facilement que cela un volume de 15 Go –, d’autant que Google a fait savoir qu’il exclurait de son calcul les fichiers déjà stockés avant le 1er juin.
Un fichier consulté ne sera pas forcément décompté, mais s’il est modifié, il le sera
Attention, toutefois : il y a certaines subtilités dont il faut tenir compte. Si Google promet qu’il ne va pas décompter les documents déjà créés et stockés sur son cloud, ils le seront à partir du moment où ils seront modifiés, d’une façon ou d’une autre, le 1er juin ou après. En clair, la consultation d’un fichier déjà présent dans le cloud avant le 1er juin n’aura aucune incidence sur le calcul. L’édition, si.
Google met à disposition une page d’assistance pour préciser dans quels cas des fichiers entrent dans son périmètre de calcul. Ainsi, l’entreprise rappelle que le poids de la plupart des fichiers stockés dans Google Drive, y compris les documents PDF, les images et les vidéos, était déjà pris en compte. La règle s’étend donc désormais aux fichiers créés ou modifiés via sa suite bureautique et ses logiciels.
Les internautes qui sont sur le point de dépasser le quota ou risquent de le franchir très bientôt ont trois possibilités.
- Faire le tri dans leurs contenus pour supprimer les fichiers inutiles ou qui sont volumineux (ou simplement les récupérer pour les stocker localement, c’est-à-dire sur leur PC). Ce peut d’ailleurs être une bonne occasion de faire le ménage dans son cloud.
- Envisager de quitter Google pour voir si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, ce qui n’est toutefois ni simple (migrer tout son cloud, surtout quand on a ses habitudes, n’est pas évident) ni garantie de succès (en effet, cela ne va pas forcément mieux se passer ailleurs).
- Dernière piste, dont Google prie pour le succès : l’achat d’un stockage supplémentaire.
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