Un fantôme blanc sur un fond jaune. Une application appréciée des jeunes. Vous voyez certainement de quel service il est question, si l’actualité numérique vous intéresse un minimum. C’est bien de Snapchat qu’il s’agit. Bien que la tendance soit aujourd’hui à TikTok, l’application lancée par trois étudiants, dont Evan Spiegel qui en est à la tête, reste très populaire.
Une plainte et un changement de nom
Mais avant de s’appeler Snapchat, l’application a failli s’appeler Picaboo — et alors, les mobinautes ne se seraient pas échangés des snaps, mais des pics. C’est ce que raconte un long format publié dans Forbes en 2014, trois ans après les débuts de Snapchat. La raison pour laquelle Picaboo n’a pas été conservé ? L’envoi d’une mise en demeure d’une autre société qui utilisait déjà ce nom pour une activité dans les albums photo.
Il s’avère que, rétrospectivement, cette menace juridique a été salutaire pour la startup. « C’était comme la plus grande aubaine de tous les temps », a dit à ce sujet Evan Spiegel. La société a ainsi pu basculer sur un autre nom, qui décrit bien ce que fait l’application : à la fois de la messagerie instantanée (chat) et l’envoi de photos éphémères, qui disparaissent un peu dans un claquement de doigts, instantanément (snap).
Cette dénomination n’est pas sans rapport avec les idées qui accompagnaient la genèse du projet en 2011. En effet, relevions-nous dans un sujet retraçant l’aventure Snapchat, Picaboo était décrit comme le moyen d’envoyer des photos osées, une activité devenue plutôt courante — les fameux sextos.
Et le fantôme, alors ? Il s’agit d’une proposition de Reggie Brown, l’un des trois étudiants à l’origine de Picaboo Snapchat. Il est en quelque sorte le témoin du nom précédent (boo est l’exclamation anglophone classique pour manifester la peur, notamment d’un fantôme — bouh !). Ce fantôme a même un nom : Ghostface Chillah. C’est un clin d’oeil à un rappeur du Wu-Tan Clan, Ghostface Killah. Et oui.
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