Gregory Palast, un journaliste d’investigation, vient de faire cette révélation étonnante sur les ondes de la radio Democracy Now : « Qui va réellement gagner cette guerre ? Il semble que se soit Madonna […] Jusqu’à présent ils (les iraquiens NDLR) devaient craindre les foudres de Saddam Hussein, maintenant ils doivent craindre que les disques SONY leur coupe la main s’ils font un bootleg de Madonna »
Selon la législation irakienne du copyright, passée sous l’égide du Conseil du Control Révolutionnaire en 1971, les droits d’auteurs ne courent alors que 25 ans après le décès de l’auteur et s’arrêtent, quoi qu’il arrive, cinquante ans après la publication du travail. C’est encore plus court pour les œuvres privées et il y a énormément d’exceptions d’intérêt public!
Armes de punitions massives
Nul doute qu’Hillary Rosen voudra plus précisément travailler l’article 13 de l’actuelle loi qui stipule que « l’auteur ne peut pas empêcher quelqu’un de faire une copie d’une œuvre publiée pour son usage personnel. »et voudra certainement durcir les pénalités en cas d’infraction : 100 dinars d’amende simple et 300 pour une récidive.
L’empressement de la RIAA s’expliquerait également et toujours selon ce même journaliste, par l’absence d’accord de réciprocité entre les Etats-Unis et l’Irak sur le respect du copyright. Cet aspect des choses sous-entend un but assez loin de l’humanitaire mais surtout bien plus proche du mercantilisme.
Dans l’ancien pays du dictateur Saddam Hussein, les droits d’auteurs des artistes américains ne sont, pour ainsi dire pas protégés, et ça, la RIAA l’a bien compris…
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