Le premier d’entre eux, Sean Penn vient d’être remercié par le producteur de son prochain film, alors qu’il avait eut son accord de principe, pour ses positions anti-Bush.
Quel rapport avec le petit monde du P2P qui anime habituellement les pages de Ratiatum ? Le respect et la tolérance de la pensée d’autrui. Et surtout la mise à mal du monde de la culture et du divertissement.
Est-il vraiment impossible de rapprocher cette chasse aux sorcières du show-biz avec la pression qu’impose la RIAA sur les utilisateurs du P2P. Jusqu’où s’étendra le mur de l’incompréhension entre le monde de la culture et celui de l’argent ?
Est-il juste de penser que cette « liste noire » est une fois encore la volonté d’hégémonie d’une franche d’hommes à qui nous avons donnés le pouvoir. Des hommes très bien, avec des gants de velours et des griffes en dessous.
Est-il juste de se rappeler que les accords du GATT avaient clairement identifiés les produits culturels comme des exceptions industriels, ne devant pas être traité comme de la simple matière inerte. Tout comme les artistes qui en sont les géniteurs.
Est-il inconvenant de croire que, quelque soit le monde où l’on se place, le respect de la liberté d’expression est le fondement essentiel de toute démocratie.
Et enfin, est-il impossible de croire que même le monde de l’imaginaire, du rêve et du plaisir, qui lie et cimente les réseaux de peer to peer, ne doit être muselé.
Car si l’on empêche le poète d’écrire on interdit aux lecteurs de s’évader. A vouloir tout contrôler, tout régenter, certains des dirigeants de ce monde ne risquent-ils pas de l’aseptiser ? Ou pire… l’étatiser.
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