Comment rendre un service comme Flickr rentable ? C’est la question que se pose SmugMug, propriétaire du service de partage de photos depuis 2018. Autrefois connu pour sa très grande générosité (on pouvait héberger 1 To de photos gratuitement), Flickr essaye depuis de pousser ses utilisateurs vers ses offres payantes. On ne peut aujourd’hui héberger que 1000 photos sur la plateforme et, prochainement, Flickr limitera à 50 le nombre d’images non publiques qu’un utilisateur pourra stocker sur son compte. Flickr n’est plus vraiment un concurrent de Google Photos.
Techcrunch rapporte un autre changement majeur dans les conditions générales du service, qui pourrait amener vers Flickr vers un nouveau secteur d’activité. Les abonnés à une offre Flickr Pro peuvent désormais héberger du contenu autrefois interdit, comme des photos de nudité ou de rapports sexuels.
Flickr, un destin à la OnlyFans ?
Cette stratégie de Flickr nous semble tenir la route. Depuis plusieurs années, on voit des services comme OnlyFans ou MYM exploser, justement en misant sur des contenus NSFW (« not safe for work»). Le succès de OnlyFans est basé sur sa commercialisation d’abonnements payants à des comptes qui, la plupart du temps, proposent des images érotiques ou pornographiques. Les propriétaires de Flickr, en effectuant ce premier changement, ouvrent clairement la porte à la commercialisation d’offres similaires. Ils auraient tort de s’en priver, il est certain qu’ils pourront se faire beaucoup d’argent sur ce secteur.
Dans un communiqué, Flickr se proclame garant de la liberté d’expression et dit qu’il ne souhaite pas juger le bon ou le « mauvais » art. Tous les photographes sont désormais les bienvenus, s’ils payent. Flickr Pro coûte 7,49 euros par mois, ou 5,49 euros par mois si l’on s’engage deux ans. Une fois que les créateurs et créatrices y seront, Flickr pourrait envisager de lancer d’autres offres pour les consommateurs de ces contenus.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.