De nombreux organismes ont été sollicités récemment afin d’identifier clairement les utilisateurs-pirates, tels qu’ils sont montrés du doigt par l’association. Cette dernière avance comme preuves du méfait le pseudonyme de l’utilisateur sous KaZaa, ainsi qu’une capture d’écran de la liste de ses fichiers partagés et son adresse IP.
Certains de ces organismes tels que les FAI ou encore la plupart des universités se sont déclarés prêts à coopérer, entièrement ou avec une certaine retenue. Mais c’était sans compter sur l’un des plus prestigieux établissements d’enseignement, le MIT (Massachusetts Institute of Technology), et le Boston College, qui ont tous deux récemment déclaré leur inaptitude à fournir de tels renseignements. La divulgation des informations personnelles de leurs étudiants serait soumise à l’autorisation préalable de la personne incriminée, comme garanti par le réglement intérieur de ces universités.
Cette décision laisse un goût d’amertume pour la RIAA dans sa tentative à décourager les utilisateurs, et notamment les étudiants, de télécharger illégalement des fichiers. Si l’on en croit un récent sondage, ces derniers se sentiraient peu concernés par cette menace et n’arrêteraient que si quelqu’un de leur connnaissance serait lui-même concerné.
C’est peut-être pour cela que l’Association Américaine a décidé d’accélérer le mouvement en passant de 75 à 300 injonctions par semaine. A ce rythme, il faudra quand même 200.000 semaines à la RIAA pour identifier tous les utilisateurs américains de P2P (estimés à 60 millions, ce uniquement pour les USA), soit 3846 années de procédures. Courage…
(Certains auront remarqué un changement dans nos chiffres. Nous avions basé nos calculs sur 30 millions d’utilisateurs américains, mais l’EFF estime les P2Pistes à 60 millions aux USA. Mais bon, nous ne sommes plus à 2000 ans près…)
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