La plupart du temps sous la forme de groupes de 20 à 30 utilisateurs, les réseaux cryptés initiés par les logiciels Waste et DirectConnect ont le vent en poupe. Cela tient à la sécurité proposée, qui s’établit à deux niveaux.
Le premier est le cryptage des communications selon une clé de taille variable qui rend pratiquement impossible toute interprétation après interception par un tiers. Une sécurité que réfute bien évidement Jonathan Lami, le porte-parole de la RIAA :
« Si les utilisateurs pensent que n’importe quel service en particulier leur garantit leur anonymat, ils ont tort. Il y a toujours des moyens pour déterminer l’identité d’un utilisateur.«
Ce qui n’est pas du tout l’avis de Jim Lowrey, expert en cryptage des réseaux, considérant « comme difficile pour un étranger de passer outre le cryptage pour voir qui utilise ces réseaux privés de partage« , ajoutant au passage : « Vous savez qu’ils sont en train de discuter, mais vous ne saurez jamais de quoi ils parlent. Il est quasiment impossible de casser le cryptage« .
Le deuxième niveau, et la plus grande difficulté pour l’utilisateur lambda (vous et moi), reste de trouver un réseau privé mais surtout de s’y faire accepter. Avant de pouvoir entrer dans un moulin, il faudra en effet monter patte blanche, afin que les utilisateurs du cercle privé aient confiance en vous. Il faudra aussi que vous montriez aussi que vous avez de quoi partager et apporter au cercle.
Ces réseaux privés semblent répondre aux attentes de la plupart des utilisateurs, à savoir anonymat, sécurité et convivialité. Seulement cette discrétion les rends confidentiels et difficile d’accès. On ne peut pas estimer pour le moment le nombre de ces réseaux, tant et si bien que leur popularité restera sans doute confinée. Pour combien de temps encore ?
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