Il ne sera plus nécessaire de naviguer entre diverses sous-rubriques pour dire à Google que l’on veut refuser tous les cookies : à l’avenir, il y aura un bouton dédié qui sera présent sur les bannières de consentement, et de manière visible. La firme de Mountain View a confirmé cette évolution dans un communiqué paru le 21 avril 2022 sur son blog.
On savait déjà depuis quelques jours que l’entreprise américaine allait prendre ce virage. Le 8 avril, le site Euractiv apprenait que le géant du web avait dit à l’autorité hambourgeoise de régulation des données personnelles, en Allemagne, qu’un bouton de rejet général des cookies était en chemin et serait bientôt inclus dans sa bannière d’information.
YouTube en France a déjà sauté le pas du bouton « tout refuser »
Le déploiement de ce nouvel encart d’information est d’ores et déjà en cours en France, sur le domaine de YouTube, depuis la semaine passée, précise Google France à Numerama. Cet affichage doit être généralisé à l’ensemble de l’écosystème de la société américaine, pour les internautes en France, mais également pour celles et ceux se trouvant en Europe.
Google suggère que cette évolution est le fruit de « conversations » avec les autorités chargées de la protection des données — comme la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) en France. Ces échanges ont sans doute joué un rôle. Mais les condamnations successives de Google (à deux reprises, en 2020 et en 2022) aussi, même si la société élude.
Google France estime que cette nouvelle bannière de consentement « répond aux nouvelles exigences réglementaires », notamment à la suite des interventions de la Cnil — à travers ses sanctions, mais aussi le cadre que l’institution cherche à forger, avec pour principe directeur que le refus des cookies doit être aussi simple que leur approbation.
C’est une « refonte majeure du fonctionnement des cookies sur nos sites », juge à ce titre l’entreprise, même si l’ajout d’un bouton de refus global était tout à fait à sa portée. Il est vrai en revanche que pour une société qui est très dépendante des cookies et au suivi des internautes, c’est un pas qui est franchi avec réticence — en témoignent les sanctions précédentes.
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