Google nous a habitués aux dessins animés mignons dans ses doodles, qui remplacent certains jours le logo du moteur de recherche, pour célébrer une personnalité ou un événement. Mais, ce vendredi 22 avril 2022, à l’occasion du Jour de la Terre, Google a fait un autre choix : un doodle plus sérieux et grave, qui ne renvoie pas vers la recherche « Jour de la Terre » quand on clique dessus, mais vers la recherche « changement climatique ».
La page d’accueil du moteur de recherche présente pendant cette journée une série de 4 doodles, montrant différents lieux de la planète vus sur Google Earth :
- Le Kiliimanjaro, montagne située en Tanzanie, dont la calotte glaciaire risque de disparaitre en totalité d’ici 2030-2050 ;
- Le Glacier Columbia, en Alaska, qui connait un processus de retrait (en 30 ans, la partie du glacier qui avance dans une vallée a reculé de plus de 20 kilomètres) ;
- La Grande Barrière de Corail, au large de l’Australie, qui subit une fréquence inédite de blanchissement (les récifs coralliens peuvent encore être sauvés, mais il faut agir vite) ;
- Les forêts du Harz, un parc national allemand, qui souffrent de la sécheresse à cause de manque de pluies et des étés extrêmes.
Les images ont pour objectif de montrer l’impact du changement climatique dans différents endroits de la planète. Chacune de ces scènes doit rester plusieurs heures d’affilée sur la page d’accueil de Google. Aux alentours de 11 heures, c’est celle sur le Glacier Columbia qui est visible.
En 2022, pas d’animation mignonne sur les abeilles dans le doodle du Jour de la Terre
L’ambiance de ce doodle est bien différente des choix faits les années précédentes. En 2021, Google avait mis en valeur un dessin animé mignon, montrant des arbres plantés dans leur habitat naturel. L’année d’avant, on pouvait voir une animation sur les abeilles et la pollinisation. La plupart du temps, les animations interactives proposées par Google pour le Jour de la Terre mettent en avant la planète et ses écosystèmes, avec une tonalité joyeuse.
Le virage sérieux opéré par Google en 2022 s’inscrit dans un contexte plus large. Le 28 février dernier, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié la deuxième partie de son 6e rapport. Le constat est implacable : pour le GIEC, c’est « maintenant ou jamais » pour le climat, mais « jamais » est dans 3 ans. Cette conclusion sans détour signifie bien l’urgence d’agir pour réduire les émissions dans tous les secteurs, pour parvenir à limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C.
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