Elle s’appelle Jane Doe et est l’une des premières personnes à avoir été mise en accusation par la RIAA ces derniers mois au vu des données personnelles contenues sur son ordinateur et partagées par Internet. Elle sera également la première à attaquer la RIAA suite à ses procès.
Selon les documents officiellement présentés, Janes Doe utilisait alors Kazaa (comme la majorité des gens poursuivis aujourd’hui). Il s’avère que la majorité des musiques présentes sur son disque étaient des morceaux issus de ses propres CD. Elle explique également avoir voulu restreindre le partage avec les autres utilisateurs de Kazaa.
Les avocats mettent en avant la dérive de la RIAA dans sa lutte légitime pour protéger les copyrights sur Internet. Tout comme auparavant la Pacific Bell, ils attaquent le procès intenté par la RIAA comme présentant des vices de procédures, violant la constitution américaine et bafouant les libertés individuelles.
George Orwell n’aurait pas rêvé mieux !
« C’est plus envahissant que quelqu’un qui aurait accés à tous les livres que vous lisez ou bien tous les films que vous regardez » déclare Glenn Peterson, l’un des avocats de la plaignante qui dénonce « une méthode draconienne basée sur la bonne vielle méthode de l’intimidation et sur les atteintes à la vie privée, dont même George Orwell n’aurait pas rêvé ! « .
Pour sa part, la RIAA déclare que son action est bien légale, une cour fédérale ayant selon elle avalisé légalement les procès en cours. Matt Oppenheim, premier vice president de la RIAA, avance également l’argument selon lequel « les gens qui partagent de la musique en ligne ne sont plus de simples particuliers anonymes« . Il dénonce enfin le procès intenté par Jane Doe et parle de véritable « passe-droit légal pour télécharger ou uploader de la musique illégalement« . Pour lui, il ne fait aucun doute que la RIAA est aujourd’hui dans son droit et qu’elle va gagner…
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