« Pourquoi Apple persiste dans la misogynie ? » Watson-Currie est une californienne de 39 ans. Comme de nombreuses autres femmes de son âge, elle arbore les ongles longs. Mais Watson-Currie est adepte de l’iPhone, et cela lui pose problème. La manipulation au doigt d’un écran tactile est généralement considérée comme une évolution par rapport au stylet, mais pas pour Watson-Currie, qui aurait bien aimé qu’Apple propose un stylet pour la nouvelle génération de son téléphone mobile. « Mes ongles de pouce ne l’atteignent pas » proteste de son côté Heidi Roizen, une femme d’affaire de la Silicon Valley.
Comme on peut s’en douter, la saisie au clavier tactile avec des ongles longs n’est pas forcément des plus pratiques. Cela vaut-il pour autant la peine de faire un procès d’intention à Steve Jobs pour cela ? A ce moment là, on pourrait aussi lui en vouloir de ne pas proposer un iPhone avec relief en braille pour les malvoyants, ou un iPhone avec des touches pour ceux qui ne supportent pas de voir des traces de doigt sur un écran.
Seulement voilà, les publicitaires ont tellement cherché à inculquer aux consommateurs l’idée selon laquelle c’est l’objet qui s’adapte à leurs besoins et non l’inverse qu’on en vient aujourd’hui à se demander pourquoi Apple ne pense pas à tout le monde. Mais, au bout d’un moment, il faut savoir choisir car on ne peut satisfaire les désirs de chacun. D’ailleurs, ces protestations ne valent-elles pas pour les autres fabricants proposant des claviers tactiles, voire même pour les claviers plats des appareils portables ? Si, mais le problème du téléphone d’Apple est qu’il est tellement génial qu’aucune personne raisonnable ne peut s’offrir le luxe de s’en passer. Au moins, les vendeurs de coupe-ongles doivent se réjouir de cette nouvelle mode du tout-tactile.
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