Depuis que Tesla a lancé la tendance des voitures capables de réaliser des shows (lightshows), d’autres constructeurs ont cherché à copier, voire surpasser cette idée. C’est notamment le cas de la Yangwang U9, marque haut de gamme du groupe BYD, qui peut danser grâce à des suspensions inédites. Le problème : les conducteurs finissent par faire n’importe quoi avec leurs voitures.
Les forces de l’ordre se retrouvent à dresser des contraventions auprès des conducteurs pour leur danse de rue, comme le souligne le site CarNewsChina, le 13 janvier. Le marketing des constructeurs automobiles pour des fonctions de ce type pourrait bien se retourner contre eux.
Des danses sur les parkings, mais pas dans la circulation
La Yangwang U9 est un véritable laboratoire pour le groupe BYD. Grâce à ses suspensions et à ses moteurs, la voiture peut :
- Rouler sur trois roues (comme une vieille DS diront certains).
- Tourner sur elle-même (tank turn).
- Sauter un obstacle de quelques centimètres ou simplement sur place,
- Danser ou, plus précisément, twerker.
Pour le lancement de ce modèle, l’entreprise a souvent communiqué sur ces particularités pour faire le buzz. Cela a marché. Cependant, cela finit souvent par se retourner contre le constructeur, car les clients les détournent de manière excessive. Forcément, en France comme en Chine, l’entrave à la circulation peut être sanctionnée, comme c’est le cas dans la vidéo qui fait le buzz en Chine.
Si ces démonstrations sont tolérées sur un parking pour amuser la galerie, les exécuter en pleine circulation n’est pas au goût des autorités.
Les dérives des conducteurs de Yangwang
Ce n’est pas la première fois que les clients chinois de la marque prennent un peu trop à cœur les démonstrations marketing du modèle. Le Yangwang U8 a également donné lieu à des abus.
Le gros SUV peut flotter et la marque en a fait la démonstration. Cette fonctionnalité est pourtant censée être réservée à des cas d’urgence, comme une inondation de route. Cependant, certains clients l’ont utilisée de manière hasardeuse (et sans respecter les règles d’usage), traversant rivières et lacs, avec des conséquences parfois désastreuses.
Des bêtises qui ne se limitent pas aux conducteurs de Yangwang
Chaque fois que de telles options sont proposées sur un véhicule, certains propriétaires ne manquent pas de les détourner. Mercedes a par exemple développé la possibilité de se sortir d’un embourbement dans du sable sur certains de ses 4×4. Un mouvement de haut en bas des suspensions pour essayer de déplacer sensiblement le véhicule de son piège. Forcément, les clients utilisent cela surtout pour faire le spectacle aux feux rouges.
Ces fonctionnalités toujours plus extravagantes sont-elles réellement utiles ?
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