Donald Trump est le 47e président des États-Unis. Et dans son discours inaugural, le milliardaire n’a pas perdu de temps sur la voiture électrique. Elle a pris une place étonnante, pour un discours de politique générale, mais elle a bien été citée par Donald Trump… évidemment, pas pour encourager sa démocratisation.
Le Président des États-Unis a annoncé, à propos des véhicules électriques : « Nous mettrons fin au Green New Deal et révoquerons le mandat sur les véhicules électriques, sauvant ainsi l’industrie automobile et respectant mon engagement sacré envers les ouvriers américains de l’automobile ». En d’autres termes, a-t-il poursuivi, « vous pourrez acheter la voiture de votre choix » et les USA « construiront à nouveau des automobiles à un rythme dont nous n’aurions jamais rêvé il y a quelques années ».
Cette séquence s’inscrit dans un moment « énergie » du discours inaugural, dans lequel Trump a annoncé sa volonté de « creuser, bébé, creuser », faisant référence à la capacité de forage du pays. Il a annoncé que les USA deviendraient le plus grand pays de forage de pétrole et de gaz et un grand exportateur de ces ressources.
Défaire les aides à la voiture électrique
Le « mandat pour les voitures électriques » dont parle Trump est une réglementation écologique, fondée sur les émissions de carbone, mise en place par l’administration Biden. Elle ne fixe pas directement de quotas de ventes de véhicules électriques, mais restreint progressivement les émissions moyennes autorisées pour les nouveaux véhicules de chaque constructeur — à l’image de ce que fait l’Europe. L’objectif final était d’atteindre 50 % de voitures neuves zéro émissions vendues aux États-Unis d’ici 2030.
Cette politique s’accompagne de subventions, sous la forme de crédits d’impôts pour les particuliers et de 7,5 milliards de dollars pour installer 500 000 bornes de recharge d’ici 2030.
Avec 49 % du marché de la voiture électrique américain, l’entreprise qui a le plus profité de cette mise en valeur de la mobilité zéro émissions est Tesla, dirigée par Elon Musk, le nouvel homme fort de Donald Trump. Bien entendu, cette décision semble aller à l’encontre du business de Tesla, mais le constructeur n’a pas de souci à se faire : largement en tête des ventes aux États-Unis sur le secteur de la voiture électrique, il pourra profiter de ces nouvelles barrières à l’entrée pour les nouveaux arrivants, afin d’accroitre son avance.
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