Ce n’était donc pas un simple acte de vandalisme isolé, mais une attaque coordonnée comme nous l’avions pressenti le 3 mars. L’incendie qui a ravagé plusieurs Tesla dans une concession proche de Toulouse durant la nuit du 2 au 3 mars a été revendiqué par un groupe anarchiste local, qui assume une attaque ciblée contre la marque et plus largement contre la voiture électrique. L’information a été publiée par la Dépêche le 4 mars.
Le texte de revendication laisse entendre que d’autres actions pourraient suivre : « Par cet acte, nous participons à l’appel « Accueille le printemps, crame une Tesla », à l’élan international qui cible Tesla, de l’Allemagne aux États-Unis en passant par les Pays-Bas, et plus largement à la conflictualité anarchiste. » Ces propos ont de quoi inquiéter tous les centres Tesla d’Europe.
Un incendie en réponse au salut nazi de Musk
Dans un communiqué publié sur le site des militants, les auteurs de l’attaque revendiquent répondre au salut nazi d’Elon Musk, réalisé lors de l’investiture de Donald Trump, par un salut incendiaire. Les critiques contre Tesla sont nombreuses, dénonçant le projet d’Elon Musk : « fasciste, patriarcal, écocidaire et colonialiste. »

Les différents véhicules incendiés sur le parking du showroom Tesla situé à Plaisance-du-touch l’ont été à l’aide de bidons d’essence, mais les militants semblent déçus du résultat. Rappelons qu’une douzaine de véhicules ont été brûlés : 8 totalement, 4 partiellement. Parmi les véhicules se trouvaient des véhicules neufs, mais aussi plusieurs véhicules que les propriétaires avaient déposés pour un passage à l’atelier. Les dommages ont été estimés à 700 000 euros.
Ces groupuscules anarchistes dénoncent la voiture électrique comme une « fausse solution écologique » et accusent Tesla d’être à la pointe d’un modèle de société qu’ils rejettent. Pour exprimer ce point de vue, ils choisissent de brûler des véhicules neufs (ou récents), gâchant ainsi les ressources naturelles déjà utilisées pour la production — qui sont la principale source de pollution dans l’exploitation d’un véhicule, surtout en France où l’électricité est bas carbone.
Une escalade inquiétante ?
Si les actes de vandalisme contre les véhicules électriques ne sont pas nouveaux, cette attaque marque une étape supplémentaire en étant clairement assumée par un mouvement militant. Elle soulève aussi des questions sur la sécurité des concessions et sur les potentielles répercussions d’une telle revendication.

Cette attaque intervient alors que de plus en plus de propriétaires de Tesla signalent des vandalismes sur leur voiture : du simple autocollant du salut nazi d’Elon Musk à des mentions SS ou Nazi sur la carrosserie.
Pour l’instant, les autorités poursuivent leur enquête pour identifier les auteurs. Mais au-delà du simple fait divers, Cet incendie illustre une radicalisation croissante d’une frange militante opposée à Tesla et, plus largement, à la voiture électrique. Pour les propriétaires de Tesla et de véhicules électriques en général, cela n’a rien de rassurant.
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