Un Youtubeur a reproduit l’expérience du faux mur qui avait vivement fait réagir les internautes. Comme dans la vidéo originale, le faux mur n’a pas été détecté et le conducteur a dû freiner brutalement pour éviter la collision.

Cette fois, il n’y a pas eu de mur explosé par une Tesla. En réponse à la vidéo du youtubeur américain Mark Rober, publiée le 15 mars, qui voulait piéger l’Autopilot de son Model Y avec notamment un faux mur, un autre vidéaste nommé Kyle Paul a voulu reproduire l’expérience et partagé les résultats le 20 mars.

Non seulement un Model Y a de nouveau été mis à l’épreuve, mais le test a également été effectué avec un Cybertruck. Spoiler : les deux modèles se sont bien arrêtés à l’approche du faux mur, mais le SUV aurait dû le prendre de plein fouet. On décrypte la situation.

Le mur invisible jusqu’au dernier moment pour la Tesla

Pour son expérience, Kyle Paul a donc lui aussi assemblé un faux mur digne d’un épisode du fameux cartoon Bip Bip et Coyote. Le vidéaste américain s’est élancé à trois reprises au volant de son Model Y, en activant le système de conduite 100 % autonome (FSD) bien en amont du piège diabolique.

La Tesla ne répère le mur qu'à quelques centimètres près // Source : Kyle Paul via YouTube
La Tesla ne répère le mur qu’à quelques centimètres près // Source : Kyle Paul via YouTube

Lors de chaque passage, le conducteur a dû « freiner à fond » au dernier moment pour ne pas passer à travers. Ce n’est qu’en s’approchant à quelques centimètres de la fausse paroi que le SUV détecte la présence d’un obstacle sur la chaussée. Cela va sans dire que c’est bien trop tard.

Une question de contraste ?

Dans la seconde partie de la vidéo, le youtubeur réitère l’expérience avec cette fois le Cybertruck d’un ami pour voir si les deux modèles adopteraient un comportement différent. C’est bien ce qu’il s’est passé, puisque le pick-up électrique s’est arrêté de lui-même en douceur, bien avant le faux mur et sans aucune intervention du conducteur.

Alors comment se fait-il qu’il ait réussi la manœuvre ? Première hypothèse : le Cybertruck est le dernier-né de la gamme du constructeur, équipé des calculateurs de dernière génération baptisés « HW4 », tandis que le Model Y mit à l’épreuve est sorti en 2022, avec des ordinateurs embarqués plus anciens, les « HW3 ». Par ailleurs, quand le pick-up intègre la dernière mise à jour en date, le SUV est resté sur une version antérieure.

Le test du faux mur a été fait avec un Cybertruck également // Source : Kyle Paul via YouTube
Le test du faux mur a été fait avec un Cybertruck également // Source : Kyle Paul via YouTube

Cependant, l’argument logiciel est à prendre avec des pincettes. Il pourrait y avoir une raison beaucoup plus logique aux deux expérimentations : la lumière. Lors des passages avec le Model Y, il faisait totalement jour alors qu’avec le Cybertruck, la lumière commençait déjà à tomber. On le voit assez nettement, le faux mur se « détache » davantage du paysage, ce qui aurait pu permettre au système du pick-up de repérer plus facilement l’obstacle. D’ailleurs, avec le Model Y, le mur n’était pas visible par la voiture avant que l’ombre du SUV ne se projette dessus, à seulement quelques centimètres.

La lumière du jour pourrait bien avoir un rôle dans l'expérience // Source : Kyle Paul via YouTube
La lumière du jour pourrait bien avoir un rôle dans l’expérience // Source : Kyle Paul via YouTube

Pour vraiment se faire une idée, il faudrait réitérer l’expérience avec les deux modèles au même moment de la journée. On le sait, le Cybertruck et la conduite autonome ont fait parler d’eux dernièrement…

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