Plus de 95 % des véhicules utilitaires roulent actuellement au diesel. Ils sont pourtant directement concernés par les restrictions de circulation à venir dans les grandes villes ces prochaines années. Ne serait-il pas temps pour les professionnels de se poser la question de l’électrification de leurs véhicules utilitaires. Pourquoi changer son diesel pour un électrique? Quand ? Quelles solutions ? Voici quelques éléments de réponse.
C’est une véritable révolution silencieuse qui arrive bientôt dans nos villes, aussi bien sonore qu’écologique. Les ZFE (Zones à Faibles Émissions) vont bouleverser le quotidien des automobilistes ces prochaines années, mais aussi et surtout celui des artisans et professionnels disposant de véhicules utilitaires. Ces ZFE ont en effet vocation à restreindre l’accès des villes à l’ensemble des véhicules les plus polluants sur des périmètres et des plages horaires définis par les collectivités territoriales concernées.
Concrètement, dès 2023, les véhicules diesel antérieurs à 2001 (Crit Air 5) seront exclus de 11 ZFE. Puis selon le calendrier établi, cette exclusion s’appliquera aux Crit Air 4, 3 puis 2 (concernant l’ensemble des diesels). D’ici à 2025, toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants seront soumises à la création d’une de ces Zone à Faibles Émissions soit 45 territoires en métropole, touchant même des agglomérations telles que Dunkerque, Brest ou Limoges. Les jours des véhicules utilitaires diesel sont comptés pour ceux circulant, même ponctuellement, en zone urbaine.
Anticiper le changement et tourner la page du diesel
Pour continuer à exercer leurs métiers et se déplacer avec leurs véhicules utilitaires ou véhicules utilitaires légers (VU/VUL) jusqu’à leurs clients, une grande partie des artisans et professionnels devra passer aux véhicules partiellement ou totalement électrifiés. Deux solutions s’offrent alors, les modèles hybrides rechargeables (PHEV) ou 100 % électrique, mais comment choisir ?
L’hybride rechargeable, comme l’essence, est la solution qui peut rassurer, car il combine l’ancien et le Nouveau Monde. Mais est-ce vraiment le plus adapté à un usage professionnel ? Sa faible autonomie en 100 % électrique pourrait être un frein à une utilisation en ville avec les évolutions réglementaires qui vont continuer à se durcir. On recommandera plutôt cette alternative à un professionnel devant effectuer de longues distances fréquemment et ponctuellement de la ville.
Si comme environ 83 % des professionnels vous roulez moins de 200 km/jour, et essentiellement en ville, l’électrique est la solution la plus durable, la plus confortable et celle qui vous permettra de faire des économies à long terme. À l’image de Fabrice, spécialiste en installation de systèmes de sécurité : « Je roule quand même 100 à 200 km/jour. L’ergonomie et souplesse de conduite en urbain et périurbain (périphérie Aix Marseille), les économies à l’achat et à l’usage m’ont convaincu », lui qui roule déjà en voiture électrique.
Même son de cloche chez Benoit, artisan carreleur : « La facilité de conduite de l’électrique et le silence se sont avérés vraiment un plaisir dans les embouteillages permanents de l’île de France. À l’utilisation, le confort de prendre son véhicule le matin, chargé de ma palette de carrelage, plein prêt et véhicule à température, c’est génial ! »
Est-ce le bon moment pour basculer du diesel à l’électrique ? Fiscalement oui, les incitations fiscales (bonus, TVS, aides locales) sont actuellement une aubaine, et cela ne durera pas. Ces avantages combinés à un coût de possession (TCO) moindre sont en faveur du passage à l’utilitaire électrique.Que l’on privilégie l’achat de son utilitaire ou la location longue durée (36 ou 48 mois), ce changement doit s’anticiper dès à présent, et ce avant de s’engager sur plusieurs années.
Citroën ë-Jumpy : une offre identique au modèle thermique, le silence en plus
Que l’on parle de dimensions, de volume de chargement, de charge utile, de finitions ou de technologies embarquées pour une conduite sereine, le Nouveau ë-Jumpy ne diffère du Jumpy thermique que par sa motorisation 100 % électrique.
Il offre la même variété de silhouettes (de 4,60 m à 5,30 m), une hauteur de 1,90 m pour accéder à tous les parkings, un volume de chargement jusqu’à 6,6 m3 (pouvant loger des palettes au format Europe), une charge utile jusqu’à 1275 kg (et jusqu’à 1 tonne de charge remorquable). Bref, tout ce qui a toujours fait de la famille Jumpy, un fourgon compact apprécié des professionnels.
Le vrai atout ne se cache plus vraiment sous le capot, mais sous le plancher, avec deux packs batteries disponibles : 50 kWh, soit jusqu’à 230 km d’autonomie WLTP, ou 75 kWh, soit jusqu’à 330 km d’autonomie. Le tout est associé à un moteur de 100 kW (136 ch). Pour recharger votre ë-Jumpy, vous pourrez aussi bien le faire au quotidien sur une prise domestique ou une wallbox, que ponctuellement sur une borne de recharge rapide, il accepte alors jusqu’à 100 kW pour recharger de 0 à 80 % en moins de 45 minutes (batterie de 75kWh).
Benoît, notre artisan carreleur, confie ainsi « je suis passé de 180 € de diesel à 65 € d’électricité par mois, je charge à domicile et parfois chez le client. Mais c’est plus pour l’image, ça intrigue les voisins et engage des échanges sympathiques ». Fabrice aussi charge essentiellement à domicile « avec une prise presque renforcée à 10 A la nuit, j’ai de quoi repartir systématiquement à 100% le matin ».
Ë-Jumpy a d’autres atouts dans sa manche
Les véhicules utilitaires électriques comme ë-Jumpy se démarquent de leurs concurrents thermiques grâce à l’agrément de conduite qu’apporte le moteur électrique. Pas de bruit, pas de vibration superflue, un vrai confort à l’utilisation et une grande souplesse à l’usage (avec un couple bien présent à bas régime). Si vous avez toujours connu les fourgons avec leur motorisation diesel, essayez un modèle électrique, l’expérience de conduite parle généralement d’elle-même.
On ajoute à cela une différence notable entre le coût des carburants fossiles par rapport au tarif de l’électricité. Et si l’on vous dit que pourrez faire jusqu’à 24 % d’économies supplémentaires juste sur les contrats de maintenance (par rapport à un Jumpy diesel), vous devriez comprendre que l’investissement peut se révéler financièrement intéressant.
Dernier élément à connaître concernant la durabilité d’ë-Jumpy, la batterie de traction est garantie 8 ans ou 160 000 km pour 70% de la capacité de charge.
Professionnels comme particuliers, vous vous intéressez à ë-Jumpy ou autres utilitaires électriques Citroën ? N’hésitez pas à faire le point avec votre point de vente Citroën à proximité. Si votre kilométrage journalier, votre usage, et la question de la recharge le permettent, ils sauront vous guider vers le modèle le plus adapté à votre besoin.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.