D’ici à 2025, le consortium Ionity prévoit de passer de 1 500 points de charge ultra-rapide à plus de 7 000 en Europe. Installé principalement sur les aires d’autoroute, le réseau pourrait également se déployer à proximité des grandes villes et sur des nationales pour couvrir le besoin des propriétaires de voitures électriques.
Le consortium Ionity, composé de différents groupes automobiles (BMW, Mercedes, Volkswagen, Ford, Hyundai), a annoncé mercredi une levée de fonds de 700 millions d’euros auprès de ses actionnaires historiques et du gestionnaire d’actifs BlackRock. Cette somme doit accompagner la croissance du réseau Ionity face à la concurrence de TotalEnergie, Fastned ou même Tesla.
Plus de stations, de bornes et de nouvelles implantations
En 3 ans, le réseau veut donc quadrupler son écosystème de charge rapide en passant de 400 stations actuellement installées dans 24 pays européens à plus de 1 000 stations, mais surtout en augmentant de 1 500 à 7 000 le nombre de ses bornes. Ainsi, sur les principales stations existantes, le nombre de bornes passera de 6 à 12 points de charge ultrarapide, afin de répondre aux besoins de ces axes généralement très fréquentés.
L’annonce que nous retenons plus spécialement, c’est que Ionity semble avoir enfin compris que les besoins des conducteurs de véhicules électriques s’étendaient en dehors des autoroutes. Pour le moment en France, les stations Ionity sont installées sur des aires d’autoroute de sections à péage. Un choix stratégique qui a du sens pour favoriser un usage lors des longs trajets, mais qui ne facilite pas la vie des possesseurs de véhicules électriques qui aiment à circuler en dehors des grandes autoroutes européennes.
Il en aura fallu du temps à Ionity pour réaliser que, comme Tesla, il avait tout intérêt à se développer également en périphérie des grandes villes et sur d’autres axes de transit, comme certaines de nos nationales en France.
Un nouveau concept de stations nommées « oasis »
Ionity est conscient que pour accompagner son développement, il aura probablement à acquérir plus de foncier pour y installer ses propres stations. Avec le projet « Oasis », Ionity cherche à modifier la manière dont les usagers chargent leur véhicule. Au-delà de la vitesse de charge (350 kW) ou du nombre de bornes, l’opérateur veut créer un espace de détente, où les conducteurs de véhicules électriques apprécieront de faire une pause.
Pour reprendre les termes du consortium Ionity, ces Oasis permettront de « recharger les conducteurs pendant qu’ils rechargent leur voiture. Et transformer un arrêt nécessaire en une pause bienvenue. »
C’est sûr que présenté ainsi, l’arrêt de recharge sur une station Ionity semble plus glamour qu’il ne l’est actuellement : des bornes installées dans un recoin de parking d’aire d’autoroute, sans même un toit pour se mettre à l’abri des intempéries.
Pour le moment l’expérience de la recharge premium, tel que l’opérateur du réseau nous le vantait, ne répond pas toujours aux attentes des utilisateurs. D’ailleurs, Herbert Diess, patron de Volkswagen, avait même partagé dans un post Linkedin ce constat et ses propres mésaventures lors d’un voyage en voiture électrique en Italie.
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