C’est donc hier que l’arrêté réaménageant la chronologie des médias en France a été inscrit dans le Journal Officiel. Paru dimanche, ce texte est la suite des accords entre les différents professionnels du milieu : exploitants, des distributeurs et des producteurs, chaines de TV (TF1, France Télévisions, Arte, Canal+, M6) et éditeurs de VOD (Orange, SFR et le syndicat des éditeurs de VOD).
Conduit sous le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, la mission de cet arrêté est d’adapter le calendrier des médias au défi d’Internet, en réduisant notamment l’écart entre chaque fenêtre d’exploitation. Désormais, la VOD sera par exemple calée sur la sortie DVD, mais sous certaines conditions cependant, d’aucuns jugeant ce réaménagement comme « timide ». Mais au-delà de quelques avancées pour le consommateur, ce texte est surtout là pour mettre en avant les efforts des industries pour proposer une offre « légale et attractive ».
Cela inversera-t-il la courbe du téléchargement illégal ? Il n’est en réalité même pas certain que cela infléchisse cette tendance. D’une part parce que tous les acteurs n’ont pas signé ce texte, comme certains FAI (Free, Numéricable) ou organismes comme la Fédération Française des Télécoms (FFT) ou la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD), et d’autre part parce que les avancées sur le nouveau calendrier sont plutôt rares.
Hormis la VOD et le DVD, la chronologie des médias est également revue pour la télévision payante, réduite à dix mois contre douze actuellement. Enfin, la télévision gratuite pourra diffuser les films qu’elle a coproduit 22 mois après leur sortie, contre 24 actuellement. Pour les autres films, il faudra attendre pas moins de 36 mois. C’est à dire entre deux et trois ans selon les cas. Il faudra être patient.
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