C’est donc ce week-end qu’est sorti le tout dernier joujou d’Apple aux États-Unis. Annoncée en grande pompe le 27 janvier par Steve Jobs, la tablette tactile – présentée comme le « chaînon manquant » entre le smartphone et le PC portable – a depuis fait couler beaucoup d’encre, en particulier sur la politique très contestée de la firme de Cupertino en matière de DRM, d’intégration verticale et d’absence de la technologie flash.
Des polémiques qui n’ont cependant pas dissuadé les aficionados de la marque à la pomme d’acquérir l’iPad. En effet, Apple a annoncé avoir écoulé plus de 300 000 appareils en moins de 24 heures. Un succès d’autant plus remarquable puisque seule la version de base, c’est-à-dire sans le support de la 3G, était disponible lors du lancement aux États-Unis. Cependant, ce lancement n’a pas atteint la même frénésie que lors de l’arrivée de l’iPhone. Sans doute que la mise en place d’un service de pré-commande a incité certains passionnés à rester chez eux plutôt que de faire la queue des heures durant.
24 heures, c’est aussi le délai qu’il aura fallu pour jailbreaker l’iPad et son système d’exploitation iPhone OS en version 3.2. L’exploit est à mettre au crédit de Musclenerd, l’un des membres de la Dev-Team, qui s’est appuyé une variante de la méthode utilisée pour casser la protection de l’iPhone. A priori, la méthode, encore mal connue, permet d’avoir un accès racine à la machine, via SSH, afin d’installer des applications non validées par Apple.
Reste maintenant à savoir si la méthode peut être automatisée et simplifiée pour des utilisateurs plus classiques voulant se libérer du carcan imposé par la firme américaine. Nul doute que nombre de bidouilleurs sont déjà à l’œuvre pour y parvenir.
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