On ne change pas une recette qui marche. Alors qu’avait lieu hier soir une nouvelle keynote organisée par Apple à Los Angeles, l’occasion pour la firme de Cupertino de présenter la dernière mouture de son système d’exploitation mobile, l’iPhone O.S. 4, Steve Jobs a profité de cet évènement pour rappeler son attachement à un contrôle strict des applications circulant sur plate-forme App Store.
C’est Ryan Block, fondateur du site GDGT, qui a donné l’occasion au chef d’entreprise de rappeler le rôle moral que s’assigne chaque jour l’entreprise. Rôle que personne ne lui demande de tenir d’ailleurs, mais dans lequel persiste la société contre vents et marées.
À la question de savoir si la nouvelle version du système d’exploitation supportera l’exécution d’applications non-signées, Steve Jobs a mis en avant les dérives de la concurrence, comme Android.
« Vous savez, il y a un Porn Store sur Android. N’importe qui peut le télécharger. Vous le pouvez, vos enfants le peuvent. Nous ne souhaitons pas aller dans cette direction » a répondu le patron de la société, en référence à MiKandi, un portail web offrant des applications Android pour adultes. Et tant pis si des adultes souhaitent obtenir ce type de contenu. Sur l’App Store, c’est Apple qui garde la main, même si cela peut aller à l’encontre de certains clients.
Depuis son arrivée sur le marché des smartphones en 2007, Apple a souvent essuyé les critiques de détracteurs pour sa gestion très personnelle de la plate-forme dédiée aux applications tierces. À croire que la firme s’estime responsable de l’intégrité morale de ses clients, quitte à endosser le rôle du censeur de la morale publique ou du juge de l’utilité des logiciels. Sans parler des développeurs qui ont certaines difficultés à répondre à toutes les exigences d’Apple.
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